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Rassemblements contre la casse du code du travail à l’appel de France insoumise
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Libération) Un pied dans l’hémicycle, un autre sur le bitume. Mercredi soir, place de la République, La France insoumise organisait un rassemblement pour s’opposer à la loi travail. Les députés ont pris la parole les uns après les autres. Parmi eux, une nouvelle tête rousse prend le dessus, le député Adrien Quatennens, 27 ans : son nom est dans toutes les bouches. Au milieu de 2 000 sympathisants et curieux, Paul Vannier, dirigeant du Parti de gauche, ne cache pas sa joie. Mieux, il montre ses muscles. Selon lui, La France insoumise n’est pas un simple mouvement d’opposition, pas un «simple groupe de combattants», mais une «alternative de masse». «Nous ne lâcherons rien et votre présence nous apporte de la force», s’enflamment, sous les applaudissements, les élus au micro, donnant le sentiment de revenir du front pour donner des nouvelles à la famille, avant de retourner au combat. La France insoumise ne compte pas s’arrêter là. Le mouvement a déjà le regard tourné vers la rentrée, qu’il prévoit bouillante.
C’est sur une place de la République silencieuse et attentive à chaque mot que Jean-Luc Mélenchon a pris la parole, peu après 19 heures. D’emblée, il a prévenu : il faudra s’habituer à ce type de rassemblement. Il n’a pas oublié de filer des devoirs pour l’été à ses militants. «Notre devoir est d’instruire, d’informer les gens autour de nous. Car le code du travail est remis en cause de manière très habile. C’est-à-dire d’un seul coup, comme si c’était un détail.» Puis : «Si l’on rétorque que ce président nous roule dans la farine comme tous les autres, dites-leur que non, il est pire que les autres.» Au fond de la place, on a croisé Emmanuel Maurel, membre de la direction provisoire du PS, venu écouter incognito les différentes prises de parole. «Toute la gauche devrait s’unir sans hésiter pour combattre la loi travail», regrette-t-il, pensant aux députés PS qui préfèrent rester en retrait pour le moment.
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(afp) Paris, 12 juil 2017 - Plus d'un millier de militants de la France insoumise se sont rassemblés dans plusieurs villes de France mercredi pour s'opposer au projet de réforme du code du travail du gouvernement, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Je vous appelle à une forme d'insurrection morale" contre un "coup d'Etat social", a lancé Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise (FI), à des centaines de militants réunis sur la place de la République à Paris, la foule lui répondant en scandant "Résistance".
"L'ordre public social va être totalement renversé", a prédit le député des Bouches-du-Rhône. "Le texte du gouvernement veut permettre que l'accord d'entreprise soit plus mauvais que la loi".
"Entre le faible et le fort, entre le riche et le pauvre, c'est la liberté qui opprime et la loi qui protège", a-t-il ajouté.
M. Mélenchon s'est aussi insurgé contre la volonté du gouvernement d'instaurer un barème des indemnités prud'homales en cas de licenciement abusif. "Depuis quand faut-il rassurer les délinquants pour empêcher le crime ?" a-t-il demandé.
Parmi les personnes rassemblées autour de lui figuraient des militants de la CGT, dont plusieurs se sont exprimés à la tribune, au côté des autres députés FI.
Dans les autres grandes villes, entre 300 et 1.000 personnes se sont réunies à Toulouse (chiffres police et organisateurs), 300 à Montpellier (police), environ 200 à Lille et une soixantaine à Strasbourg (AFP).
A Marseille, terre d'élection de Jean-Luc Mélenchon, le rassemblement, emmené par sa suppléante Sophie Camard, était clairsemé, a constaté une journaliste de l'AFP.
Parmi les manifestants marseillais, Sébastien, cadre supérieur d'une trentaine d'années, s'est dit "effrayé par le projet destructeur de Macron".
"Avec le projet de loi prévu, l'+ubérisation+ de la société va s'accélérer, on va généraliser la précarité", a dénoncé à Lille Emmanuel Kimpo, demandeur d'emploi de 50 ans.
"Le problème, ce n'est pas le code du travail, c'est la finance", pouvait-on lire sur une pancarte dans la même ville.