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L’âge de la retraite repoussé à 68 ans au Royaume-Uni
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Theresa May a annoncé que l’âge à la retraite va passer de 67 à 68 ans pour les Britanniques qui sont nés dans les années 1970
Coïncidence ou non, Theresa May a annoncé une mesure particulièrement impopulaire au Royaume-Uni, juste après les dernières élections législatives : le recul de l’âge pour partir à la retraite.
L’âge de la retraite va passer de 67 à 68 ans pour les Britanniques qui sont nés dans les années 1970. Environ 7 millions de personnes sont concernées par cette réforme, destinée à limiter les dépenses sociales sur le long terme.
Faire des économies. Jusqu’à présent, les salariés nés entre 1970 et 1978 pouvaient espérer partir à la retraite à 67 ans. Ils devront finalement attendre un an de plus pour toucher leur pension de l’État. La réforme n’aura pas d’impact avant 2037, date à laquelle les premiers départs de ces générations sont prévus. Elle permettra une économie de 0,4 point de PIB par an.
En annonçant cette mesure très tôt, les salariés ont le temps de se préparer. Aujourd’hui, l’âge de la retraite est de 65 ans pour les Britanniques. Il va donc remonter progressivement. En faisant ce choix, Theresa May suit la méthode des Allemands, où l’âge de la retraite monte petit à petit à 67 ans d’ici à 2029.
« Équité entre les générations ». Le but de cette réforme est d’assurer « l’équité » entre les générations selon le ministre du Travail britannique, David Gauke. C’est un « bon équilibre », a-t-il ajouté. En effet, le Royaume-Uni consacre aujourd’hui 5,2 % de sa richesse nationale aux retraites publiques. Cette proportion passera au-delà de 6 % après 2040 du fait de l’arrivée à l’âge de la retraite de la génération du baby-boom. Le but du gouvernement est donc de stabiliser le temps passé à la retraite au niveau actuel, qui est de 32 % de la durée de vie adulte moyenne (comptabilisée à partir de 20 ans), soit 21 années.
Cette initiative est par contre beaucoup moins bien accueillie du côté de l’opposition travailliste et des syndicats. Ils ont dénoncé un « coup dur » pour les salariés concernés et la « poursuite de la politique d’austérité » du gouvernement conservateur.
Le montant de la retraite publique britannique est très inférieur à celle perçue en France. Le montant maximum est de 160 livres par semaine pour les personnes qui ont cotisé au moins trente ans, soit un peu plus de 800 euros par mois. Pour s’assurer une meilleure retraite, la plupart des Britanniques cotisent à des fonds de retraite privés via leur entreprise.




