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Recul historique du pouvoir d'achat
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Fâcheux hasard du calendrier. Le jour où le gouvernement annonce son coup de pouce au SMIC, l'Insee prévoit une baisse du pouvoir d'achat sans précédent depuis... vingt-huit ans. Il reculerait de 0,6% en moyenne cette année et même de 1,2% par unité de consommation (mesure plus proche du ressenti des Français puisqu'elle représente la situation des foyers selon leur composition). Jamais depuis le début de la crise, le pouvoir d'achat n'avait subi un tel choc : il s'était replié de 0,1% l'an dernier et de 0,3% en 2008 (par unité de consommation). Il faut remonter à 1984 pour connaître pire année : suite au « tournant de la rigueur » du gouvernement Mauroy, le pouvoir d'achat par unité de consommation avait alors chuté de 1,9%.
Pour une gauche tout juste revenue au pouvoir, ces sombres prévisions sont un coup dur. Et ce d'autant plus qu'elle a fortement attaqué le bilan de Nicolas Sarkozy en la matière. Il reste que les anticipations de l'Insee sont largement imputables aux mesures de rigueur prises par le gouvernement Fillon. « Nous avons tenu compte des 11,2 milliards d'euros de hausse d'impôts sur les ménages déjà votés pour 2012, auxquels nous avons ajouté 2,5 milliards au titre des mesures déjà annoncées par le nouvel exécutif, comme le relèvement du barème de l'ISF et des droits de succession, la suppression des exonérations des heures supplémentaires ou la hausse des cotisations vieillesse au 1er novembre », précise Eric Dubois, à l'Insee.
Hausse des prélèvements
Au final, les prélèvements obligatoires versés par les ménages accéléreraient en 2012 (+ 6,7%, après 5% l'an dernier), tirés par la hausse des impôts sur le revenu et le patrimoine (+ 10,1%). A cela, viendra s'ajouter un ralentissement des revenus d'activité (+ 2,2%, après 2,9%), le chômage pesant sur la masse salariale. Autant de facteurs négatifs que le reflux de l'inflation (qui retomberait à 1,4% en décembre) ou le maintien des prestations sociales « dynamiques » (avec la revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire, notamment) ne suffiront pas à compenser.




