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Macron veut supprimer les régimes spéciaux de retraite à la SNCF
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le président de la République veut «réinventer» la SNCF. «Rien n'est arrêté», modère le porte-parole du gouvernement.
Supprimer les régimes spéciaux de retraite des cheminots pour que l'Etat reprenne la dette de la SNCF et accentue les investissements : Emmanuel Macron a dévoilé ses ambitions dans un entretien avec des agents SNCF dans la revue interne du groupe, Les Infos Le Mag, relayé par Le Monde. Les syndicats n'ont pas tardé à réagir. Le président défend un projet de transformation profonde «Nous demandons à la SNCF d'aller plus loin sur les réformes, le statut, la mobilité, le régime de retraite», déclare-t-il dans cet entretien publié dans le numéro de juillet. A court terme, il met l'accent sur la suppression à partir de l'an prochain des régimes spéciaux de retraite, dont bénéficient notamment les cheminots.
En échange, il propose que l'Etat reprenne la dette de la SNCF et accentue les investissements publics vers l'entretien des lignes. La SNCF plie sous une dette de 44,9 milliards d'euros pour SNCF Réseau et 7,9 milliards pour SNCF Mobilités.
«Pas d'emballement», tempère Castaner
«Ce qui a été acquis dans les régimes passés reste acquis et vous cotisez à un nouveau régime. Je pense que c'est très important, parce que cela va redonner de la confiance dans le système», déclare Emmanuel Macron, évoquant un «top départ» de la réforme à la mi-2018 ou début 2019. «Pas d'emballement», a tempéré le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, assurant qu'aucun arbitrage n'avait été rendu et qu'il n'existe «aucune annonce particulière ni d'élément de calendrier nouveau».
La réforme du régime spécial des cheminots fait partie de «l'ensemble du projet de réforme des retraites» qui fera l'objet «d'une loi cadre présentée à l'été 2018, avec une montée en puissance dans les dix ans», a déclaré le porte-parole du gouvernement. La ministre des Transports Élisabeth Borne a également souligné auprès de l'AFP qu'aucune décision n'avait été prise. Il y aura une «large concertation avec toutes les parties prenantes et bien évidemment les cheminots», a-t-elle précisé, rappelant qu'un haut commissaire serait nommé la semaine prochaine pour mener l'ensemble du projet de réforme des retraites.
L'entretien d'Emmanuel Macron émerge à deux semaines du lancement par le gouvernement des Assises de la mobilité, qui doivent aboutir à une loi de programmation début 2018.
Un «contre-feu», selon la CGT
Pour la CGT-Cheminots, cet article est un «contre-feu allumé afin de détourner les cheminots des sujets d'actualité», à savoir la journée d'action du 12 septembre contre les ordonnances réformant le Code du travail.
L'Unsa-ferroviaire a jugé «intellectuellement malhonnête» de mettre «en parallèle le financement du ferroviaire avec les acquis sociaux des cheminots». «Jouer avec ce type de sujets dans le contexte des ordonnances travail et de l'ouverture à la concurrence, c'est risqué», selon Roger Dillenseger. Pour SUD rail, «la ficelle est grosse, on veut faire payer la dette du système ferroviaire aux cheminots en cherchant à les culpabiliser sur leur système de retraite, en leur retirant des acquis liés au contrat de travail».
Faire face à l'ouverture à la concurrence
Le président aborde également la fin prochaine du monopole de la SNCF au moment où deux sénateurs ont présenté mercredi une proposition de loi qu'ils espèrent voir débattue avant la fin de l'année. «Je pense que si la SNCF, avec toute la force que vous représentez, sait s'adapter, elle sera le champion (de la concurrence). (...) La concurrence va aider la SNCF dans les évolutions qui sont déjà en cours», a estimé le président de la République.
L'Europe prévoit une ouverture à la concurrence le 3 décembre 2019 pour les TER et trains d'équilibre du territoire gérés par les régions et l'Etat, et à partir du 1er janvier 2019, pour une application effective à partir de 2021, pour les TGV.




