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Adresse de la FSU 09 et 81 à la FSU nationale et aux organisations syndicales
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.frontsyndical-classe.org/-20
Le président Macron ne laisse guère de choix.
Arc-bouté sur le Medef et le CAC 40 (dont de nombreux membres peuplent son gouvernement), décidé à appliquer l'austérité et la casse des acquis sociaux et des services publics à la sauce UE et OCDE, il ouvre toute une série de chantiers visant à remettre définitivement en cause notre « modèle social » issu des conquêtes sociales mais déjà bien affaibli par des années d'attaques menées par les gouvernements successifs.
Droit du travail, retraites, Sécu et protection sociale, Services publics, indemnisation chômage, logements, emplois aidés,... tous les secteurs et les champs sont concernés tandis que les menaces sur l'Etat de droit sont concrètes avec le projet d'intégration de l’État d'urgence dans la loi « normale ». Et pour couronner le tout, Macron insulte et méprise ouvertement ses opposants ou le peuple : ceux qui ne sont rien, qui refusent les réformes, fainéants, cyniques, extrémistes...
Face à cette offensive générale et à la volonté affichée de passer en force, de nombreuses résistances s'expriment d'ores et déjà à travers de nombreux appels sectoriels à l'action, à la grève, à la manifestation (12, 21, 23, 28 septembre, 10 octobre, 13 octobre...). Tous ces appels sont nécessaires et légitimes.
Pour autant, dans toutes les AG, les intersyndicales, dans tous les cortèges, une même certitude s'exprime à la lumière des leçons des dernières années qui ont vu se succéder de puissants mouvements sociaux débouchant sur des échecs non par faute de mobilisation mais à cause de tactiques de journées « saute-moutons » et/ou sectorielles ne permettant pas d’élever le niveau du rapport de force : les divisions et l'émiettement actuels seraient gage de défaite certaine si elles perduraient.
Autrement dit, « en bas » s'exprime massivement la volonté d'articuler entre elles les différentes mobilisations et de mettre en perspective la construction d'une véritable résistance sociale étudiants-privé-public-retraités.
Bien entendu, ce n'est pas à coups de mots d'ordre des sommets qu'on obtient une participation massive si les travailleurs ne sont pas convaincus que ce qu'on leur demande est réalisable. Mais, alors que l’adversaire dispose de tous les leviers du pouvoir, l'action et l'engagement des états-majors est nécessaire afin de construire le rapport des forces dans l'unité la plus grande. Une unité qui doit se construire à partir de la base, qui est en germe dans de nombreuses intersyndicales départementales et qui ne peut être conditionnée à la participation d'organisations spécialistes de l'accompagnement des contre-réformes. Une unité qui ne se prive pas non plus du soutien des forces progressistes puisque le gouvernement ne laisse aucune place à la négociation sociale.
Pour la FSU 09 et la FSU 81, il convient donc de tout faire pour éviter l’émiettement et l’éparpillement qui ne peuvent que nous amener à perdre les uns après les autres. En ce sens,la proposition d'une grande manifestation sur les Champs-Elysées à la veille de la ratification parlementaire finale des ordonnances, dirigée par organisations syndicales avec le soutien des organisations militantes progressistes ne doit pas être écartée d'un revers de main.
Etudiants, salariés du privé, du Public, retraités, privés d’emplois tous ensemble attaqués par une même politique néolibérale, c’est la voie de l’union des luttes tous ensemble en même temps qu’il faut emprunter pour gagner.
La FSU 09 et la FSU 81 appellent les directions nationales à jouer pleinement leur rôle d’explicitation et d’impulsion en ce sens.




