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Chili: percée de la gauche radicale qui rate de peu le second tour

Chili

Lien publiée le 20 novembre 2017

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

https://www.lecho.be/economie-politique/international-amerique-latine/Resultat-inattendu-pour-la-presidentielle-au-Chili/9954766?ckc=1&ts=1511159303

Le candidat conservateur Sebastian Piñera affrontera le sénateur de centre-gauche Alejandro Guillier au deuxième tour de l'élection présidentielle au Chili le mois prochain, après être arrivé dimanche largement en tête du premier tour avec plus de 36% des voix.

L'ex-chef d'Etat de droite Sebastian Piñera, en tête du premier tour de l'élection présidentielle au Chili, affrontera au second tour le 17 décembre le candidat socialiste, le journaliste Alejandro Guillier, pour succéder à la présidente de gauche Michelle Bachelet.

Selon des résultats partiels portant sur près de 99% des bulletins de vote, les deux hommes ont obtenu respectivement 36,64% et 22,69% des voix, dimanche lors du premier tour. La clef de la présidentielle semble désormais détenue par celle qui est arrivée 3e, la candidate d'extrême gauche (Frente Amplio) Beatriz Sanchez, qui a créé la surprise avec 20,28% des votes, selon les mêmes résultats partiels.

La quadragénaire a exigé des explications publiques des instituts de sondage après ce résultat inattendu. Les instituts de sondage l'avaient en effet créditée de moins de 10% des voix. "Demain je veux une explication", a-t-elle lâché. "Si ces sondages avaient dit la vérité, nous serions au second tour". La candidate se retrouve en tout cas en possession d'un pouvoir de négociation non négligeable en vue du second tour entre Piñera, 67 ans, donné favori, et Guillier, 64 ans. Jusqu'ici réticents à apporter leur soutien au socialiste Guillier, des candidats seront à présent "obligés de le faire pour ne pas être tenus pour responsables du retour de Piñera" au pouvoir, selon un analyste de l'Université de Santiago, René Jara.

Alejandro Guillier, qui s'est dit certain de gagner la seconde manche, a immédiatement fait un appel du pied à Frente Amplio, à l'issue du premier tour. "Il est clair qu'avec le progressisme des Chiliennes et des Chiliens qui veulent le changement (...), nous sommes plus nombreux, et donc nous gagnerons en décembre", a déclaré le journaliste devant des partisans venus l'acclamer à Santiago.

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(Le Monde) L’ancien chef de l’Etat (2010-2014) est crédité de 36,66 % des voix et affrontera le socialiste Guillier (22,64 %). Le second tour est prévu pour le 17 décembre.

Le candidat de centre droit Sebastian Pinera est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle chilienne, dimanche 19 novembre, avec 36,66 % des suffrages. L’homme d’affaires milliardaire de 67 ans a devancé son rival de centre gauche, le sénateur socialiste Alejandro Guillier (64 ans), qui a réuni 22,64 % des votes.

Le deuxième tour, le 17 décembre, pour déterminer qui succèdera à Mme Bachelet le 18 mars 2018, s’annonce beaucoup plus incertain que prévu. M. Pinera a recueilli beaucoup moins de voix que le prédisaient les derniers sondages, qui le créditaient de 42 % des suffrages. « Nous allons avoir un second tour très disputé », a admis Andres Chadwick, le chef de campagne de M. Pinera.

Beatriz Sanchez, arrivée en troisième position, salue ses partisans à Santiago, le 19 novembre.

Ancien journaliste, vedette de la télévision, M. Guillier propose de « gouverner avec les gens » et de poursuivre les réformes entreprises par la présidente socialiste Michelle Bachelet en faveur de la santé, de l’éducation et des retraites, notamment. Il espère attirer les électeurs de la journaliste Beatriz Sanchez, dont le bon score (20,34 %), inattendu, la propulse en troisième position, à la tête du Frente Amplio, coalition de la gauche radicale qui a surgi en janvier dans la foulée des mouvements de protestation des étudiants et des retraités. A 46 ans, la populaire commentatrice de radio jouera un rôle d’arbitre pour le second tour.

« Avec Pinochet, nous aurions pris le thé »

A l’autre extrême, les sondages n’avaient pas prévu les 7,89 % recueillis par José Antonio Kast (51 ans), candidat de l’extrême droite ultralibérale et d’une partie des milieux militaires. M. Kast revendique l’héritage de la dictature militaire (1973-1990). « Avec Pinochet, nous aurions pris le thé au palais de La Moneda », a-il déclaré à la veille du scrutin. Il s’est prononcé contre toutes les réformes entreprises par le gouvernement Bachelet, et notamment la dépénalisation de l’avortement.

Son score révèle que, même si son poids s’est réduit au fil des ans, le « pinochétisme » reste une réalité au Chili, avec nombre de partisans au sein des catégories sociales supérieures et de l’Union démocrate indépendante (UDI), plus grand parti du pays.

Pour sa part, le parti traditionnel de la Démocratie-chrétienne (DC) a subi une cuisante défaite, avec le plus mauvais score de son histoire. Sa candidate Carolina Goic n’a recueilli que 5,88 % des voix. Pour la première fois, la DC présentait son propre candidat, en dehors de la coalition de centre-gauche, la Concertation démocratique, à laquelle elle appartenait depuis vingt-sept ans. L’alliance, qui existait depuis le retour de la démocratie, a éclaté.

« Droite rénovée et libérale »

Sebastian Pinera, dont la fortune est estimée à plus de 2 milliards d’euros et qui a été surnommé « le Berlusconi chilien », avait été, en 2010, le premier président de droite élu depuis le retour de la démocratie. Il n’avait pu se représenter, tout comme Michelle Bachelet aujourd’hui : la loi chilienne interdit d’effectuer deux mandats consécutifs. Son horizon politique s’est compliqué et il va désormais devoir trouver un réservoir de nouveaux électeurs.

M. Pinera, qui se dit partisan d’une « droite rénovée et libérale », débarrassée de l’héritage Pinochet, a durci son discours pendant la campagne à la suite de l’irruption sur la scène présidentielle de M. Kast. Jusque-là, il avait toujours cherché à marquer ses distances avec la dictature : en 1988, il avait voté non au plébiscite qui avait précipité la chute du régime militaire. Il avait également accusé une partie de la droite d’héberger des « complices passifs » de la dictature.

Mais certains analystes estiment qu’il va devoir aller courtiser le vote « pinochétiste » avant le second tour. D’autres, comme le politologue Patricio Navia, pensent que « M. Pinera devra adopter des positions modérées pour pouvoir gagner ». Commentant l’élection, la présidente Bachelet a déclaré que « les Chiliens ont démontré qu’ils veulent continuer d’avancer », et lancé un appel à « l’unité du Chili ».

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https://blogs.mediapart.fr/guillermo-saavedra/blog/191117/election-presidentielle-au-chili-sans-les-vilipendes-sans-les-oublies

J'avais 26 ans quand j'ai voté pour la première fois au Chili, pour Salvador Allende en 1970. Après plus de 40 ans, inséré dans une autre terre, pour ma condamnation à 20 ans d'exil. Mais avec la souffrance, la mémoire d'un passé qui a commencé avec les libérateurs, a continué avec Salvador Allende, dans la recherche de la justice, la liberté et la démocratie.

Finissant dans une double et grande trahison, l'une par l'armée avec le coup d’État, l'autre par l'opportunisme et les escrocs sociaux de la concertation.

Je me souviens quand une jeune femme est arrivée en Allemagne, dont le père était un militaire démocrate qui est mort sous la torture pour ce opposer a la junte militaire. En hommage à nom du père de c’est fille, Bachelet, elle a été nommée responsable de la jeunesse socialiste. La jeune Bachelet, peut de temps après est partie aux États-Unis pendant près de deux ans. Dans sa promenade pour le monde elle arrive au Chili, et est nommé ministre. L’opportunisme, et pour en profiter de son nom, a été nomme candidat a la présidence, et président pour deux fois consécutives. Le peuple chilien en reconnaissance de son père, est élu. Une très mouvées habitude du peuple chilien, en pensent que la pense peut être transmise par héritage.

Elle est élu, président, quel bel hommage à son père !! Mais une fois au pouvoir, elle devient l'alliée principale des meurtriers de son père. On l’assure des postes au Nations Unis un fois qui elle quitte la présidence, la plus haute trahison aux valeurs de son père et du peuple chilien.

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Aujourd'hui, le Chili est un pays où plus de la moitié appartiennent à des capitaux étrangers, avec des bases militaires de la marine, de l’aviation des États-Unis qui contrôlent le Chili.

Parmi les 8 candidats, lequel mérite un peut de confiance, il y a deux ; une d’un front encore inconnu appelé « Frente Amplio » qui présent une candidate, Mme Beatriz Sanchez, avec très peut de chance de arriver a plus de 10%. Puis un candidat indépendant, Mr Alejandro Guillier, qui est « indépendant ». Il dépende des mêmes partis qui on gouverne, ce sont le principal soutien, et hautement discrédite par les chiliens. Le gagnant es l’ancien président Mr Pinera, qui st soutenu par la droit libéral.

Les gens ce demande pour qui je veut aller voter, a qui faire confiance, certain votent avec amertume. Qui peut être le président du Chili aujourd'hui? Faire confiance encore à l'opportunisme, au populisme?

On pense a la nouvelle génération ; Est-ce que la nouvelle génération sera en mesure de récupérer le pays pour les Chiliens, si elle est déjà vendue?

Mais les militaires dans leur majorité, et les tortionnaires d’hier, aujourd'hui après plus de 40 ans, sont encore protégés, ayant de grands salaires de retraite. Alors que les prisonniers politiques et les proches des disparus reçoivent des pensions misérables, appellent «compensations».

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Tous les gouvernements successifs qui se sont écoulés après le retour à la démocratie, non pas voulut changer la constitution de Pinochet, non pas eu le courage, malgré le appui du peuple.

Le coup d'État tue les rêves de millions de Chiliens. En 1973, le Chili était un pays avec la plus grande culture politique du continent sud-américain.

Après le retour à la soi-disant «démocratie» a été installé avec une autre forme de coup d'État, vers l'information et la communication.

La Concertation des partis politiques, fermait toute la presse de gauche, et ils arrivent à convertir le Chili, l’un de pays le plus ignorant de la culture politique du continent.

En accord avec la presse de droit et avec les capitaux ils sont manipule et conditionné le peuple. Cela générait un niveau d'exploitation et de consommation débridée, notamment vers la jeunesse, à travers une presse ultra droite. Éradiquer les valeurs de solidarité, de justice et de démocratie.

Le plus grave est qu'ils ont utilisé l'État avec leurs alliés, pour s'enrichir, pour avoir des positions importantes qui les amènent à une catégorie ministérielle ou diplomatique. Ce sont principalement les enfants de ceux qui étaient des leaders conséquents. Nous pourrions dire aujourd'hui, "le fis à papa" tous formés, ou modérément, mais avec le nom de camarades qui sont dans l'histoire du Chili.

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Après la dictature, Pinochet, les soi-disant partis politiques de gauche ou démocratiques, ont condamné la pensée de Salvador Allende, enchaînant la liberté et la vérité du peuple. Ils ont mis un bâillon des droits de l'homme, ont caché la Justice et l'ont changée pour l'oubli, déguisé les valeurs pour ceux qui ont délivré la précieuse vie de milliers de Chiliens, ne les ont pas honorés ou n'ont pas laissé de place aux souvenirs de liberté.

Ils nous ont caché la vérité, ils ont enchaîné nos valeurs, ils ont abusé des gens qui leur donnaient la confiance. Ils se sont séparés et oublies des citoyens, ils ce sont assis à la même table où ils mangent les plus corrompus des corrompus.

Beaucoup des fois je entendu dire que un peuple mérite le président qui a élu, on verra qui sera qui on mérite.

Guillermo Saavedra