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Hamon tente de relancer son mouvement
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) Désormais appelé «Génération.s», le mouvement veut « devenir la première force de progrès en France».
Cinq mois de gestation et un nouveau baptême : au Mans, Benoît Hamon a accueilli des milliers de sympathisants pour relancer son initiative mise en place en juillet dernier.
Désormais appelé «Génération.s», le mouvement de l'ex-candidat socialiste à la présidentielle a de fortes ambitions, soit « devenir la première force de progrès en France». Et donc occuper une place centrale sur l'échiquier politique de l'Hexagone.
550 comités locaux
L'ancien ministre de l'Education avait lancé son mouvement le 1er juillet, annonçant dans le même temps son départ du Parti socialiste.
Depuis, plus de 550 comités locaux se sont créés, et plus de 42.000 personnes ont rejoint le mouvement, selon son bras droit, le député européen Guillaume Balas, qui a lui aussi quitté le PS.
Le mouvement, «structuré autour du triptyque démocratie, écologie, justice sociale» selon l'eurodéputé, doit adopter dans l'après-midi sa charte fondatrice.
Elections européennes en ligne de mire
Dans la perspective des européennes de 2019, «nous incarnerons un bloc qui est un bloc européen, transnational, socialiste, écologiste et qui vise à être la première force en Europe dans les prochaines années», a promis Benoît Hamon.
«Nous refusons l'Europe sans politique défendue par les néo-libéraux, mais aussi la politique hors de l'Europe des nationalistes. Nous leur opposerons un bloc progressiste européen», a insisté Benoît Hamon, qui travaille déjà à la constitution de ce bloc avec l'ancien ministre des Finances grec Yanis Varoufakis, fondateur de Diem25.
Une place de choix pour les écologistes
L'ensemble des forces politiques de gauche avaient été invitées, avec un traitement particulier pour les écologistes, associés à la direction du mouvement.
Selon le conseiller de Paris Yves Contassot, au moins quatre membres d'EELV ont rejoint la «coordination politique» provisoire qui dirigera le mouvement : l'ancien candidat à la présidentielle Noël Mamère, les conseillers régionaux d'Ile-de-France Claire Monod et Pierre Serne, et lui-même.
Egalement présente, l'ancienne ministre écologiste du Logement Cécile Duflot est montée sur scène pour applaudir Benoît Hamon à la fin de son discours.
L'éphémère candidat à la présidentielle Yannick Jadot, qui avait fait campagne avec Benoît Hamon pendant la présidentielle, était en revanche absent.
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Qui sont les sympathisants de Benoît Hamon ?
28400 personnes ont répondu à un questionnaire du M1717.
Cinq mois après avoir officiellement quitté le PS et lancé le Mouvement du 1er juillet (M1717), Benoit Hamon doit lancer ce samedi au Mans (Sarthe) la version 2 de son mouvement politique.
L'ancien candidat socialiste à la présidentielle réunit ses troupes et doit dévoiler le nouveau nom de sa jeune entreprise politique à laquelle il espère donner une dynamique.
Le M1717 a mis un questionnaire à disposition des sympathisants du mouvement, afin de leur permettre d'exprimer leurs envies sur l'avenir du mouvement, et de savoir qui ils sont. Au total, ce sont 28.400 personnes qui ont répondu, permettant notamment d'en savoir un peu plus à leur propos.
Qui sont les hamonistes ?
Seuls 15% d'entre eux sont engagés dans des comités locaux du M1717.
Jeunes, vieux, ados ?
Les plus nombreux sont les 35-47 ans, mais aucune tranche d'âge n'est sur-représentée.
Cadres, étudiant, chômeurs ?
Là encore, aucune catégorie socio-professionnelle ne se détache franchement. Les étudiants et cadres supérieurs (20% chacun) sont en tête. Les chefs d'entreprises ne représentent que 3% des répondants.
Seulement 1 sur 10 encarté dans un parti
Sur tous les répondants, 51% ont déclaré avoir d'autres engagements (parmi ceux là, 66% dans le monde associatif, 21% dans un parti et 21% dans un syndicat). Au final, ils sont prêts de 9 sur 10 à ne pas être engagés dans un parti ou mouvement politique. Le reste a donc déclaré n'avoir jamais été engagé dans aucune structure.
Paris sur-représenté
Tous les départements sont représentés. Mais la capitale a enregistré une participation importante, comptabilisant environ 15% des réponses au questionnaire. A noter que la Seine-Saint-Denis est aussi fortement représentée.




