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Saint-Denis : des usagers soutiennent "la grève de ceux qui nettoient"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les salariés de la société H. Reinier, chargés du nettoyage de 75 gares du réseau SNCF Paris-Nord, ont annoncé la poursuite de leur mouvement, qui dure depuis plus d’un mois.
Malgré les promesses de la SNCF et un nettoyage ce week-end, la gare du centre-ville de Saint-Denis a de nouveau un air de décharge, ce lundi matin : des monticules de détritus s’étalent au pied des poubelles, remplies à ras bord et dépourvues de sac plastique, tandis que les usagers font biper leurs passes Navigo sur des portillons noirs de crasse en évitant de s’y frotter. Seuls à se sentir à l’aise dans ce décor, des pigeons et des souris slaloment entre les restes de nourriture jetés au sol.
Un niveau d’insalubrité record qui agace : « Rien ne change depuis un mois, les quais sont toujours aussi sales », s’insurge Sandrine, 25 ans. « Ecoeurée », Elodie, 64 ans, « n’ose plus s’asseoir sur un banc, de peur d’attraper une infection ». « Choqué » par le comportement des usagers, Sofiane, 20 ans, pointe « des incivilités à répétition ».
Outrés par l’état d’insalubrité de la gare, plusieurs voyageurs, évoquent « la grève de ceux qui nettoient » et ne comprennent pas « pourquoi l’entreprise ne négocie pas avec ses employés ». Car la situation, que tous jugent « inacceptable », dure depuis un mois, lorsqu’une centaine d’agents de nettoyage de l’entreprise H. Reinier, filiale du groupe Onet, sous-traitant pour la SNCF, se sont mis en grève pour dénoncer leurs conditions de travail. Dans la nuit de vendredi à samedi, ils ont été évacués par la police. Réunis ce lundi, les grévistes (86 sur 107 salariés) ont annoncé, malgré tout, la poursuite de la mobilisation, après que « la direction a refusé la levée de sanctions ». En cause : « des lettres de convocation préalables à licenciement envoyées à plusieurs agents pour les intimider », déplore Fabien Dumas, syndicaliste chez Sud Rail.
Les grévistes déterminés
Leurs revendications ? Obtenir de meilleures conditions de travail. « Notre employeur a mis en place une clause de mobilité que nous refusons car nous sommes nombreux à travailler de nuit et à ne pas avoir de permis de conduire », assure une employée. Autre demande : la revalorisation de leur prime de panier-repas à 4 €, alors qu’elle s’élève à 1,90 €. « On ne peut même pas acheter un sandwich à ce prix-là », déplore l’un d’eux. L’homme prévient : il est prêt à « poursuivre longtemps ce bras de fer pour qu’on le respecte ». Contacté, le patron de l’entreprise H. Reinier n’a pas répondu à nos sollicitations.