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Gares du Nord de l’IDF: fin de la grève des agents de nettoyage
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les agents de nettoyage des gares transilien au Nord de Paris en grève depuis 45 jours, ont annoncé ce vendredi mettre fin à leur mouvement de grève. "Une victoire" selon eux : ils ont accepté le protocole d'accord proposé par leur entreprise Onet H Reinier. Le nettoyage reprendra lundi.

Les poubelles seront vidées à partir de lundi (ici en gare de Saint-Denis) © Radio France - Rémi Brancato
Dès lundi, la centaine d'agents de nettoyage des gares transilien de la SNCF reprendront le travail, après 45 jours de grève. Ce vendredi matin, en gare de Saint-Denis, ils ont voté la fin de la grève et acceptent de signer le protocole d'accord proposé par leur employeur, l'entreprise de nettoyage ONET H Reinier. Les salariés ont obtenu satisfaction sur la quasi totalité de leurs revendications : ils seront désormais rattachés à la convention collective de la manutention ferroviaire, plus avantageuse, la clause de mobilité a été retirée et les paniers repas, qui s'élevaient à 1,90 euros, seront augmentés à 4 euros.
45 jours de grève
La grève, quiconcernait toutes les gares du réseau transilien du Nord de Paris (lignes B, D, H et K) avait débuté le 1er novembre, dans trois gares : Saint-Denis, Ermont Eaubonne et Garges Sarcelles, suite à la reprise du marché du nettoyage par ONET H Reinier. "On n'a pas fait la grève pour rien" salue Amadou Fofana, un des agents de nettoyage représentant du personnel ,tout sourire ce vendredi. "On est sorti de l'ignorance, on a mis nos droits sur la table, on ne peut être que satisfaits" renchérit Mahamadou Baradji, qui fait partie de l'encadrement des agents.
70 000 euros dans la caisse de grève
"Au début, ils ne nous écoutaient pas, on a été écouté" ajoute-t-il, saluant "la solidarité qui a été essentielle : la population a compris notre combat et nous a soutenu, c'était notre force".
Une caisse de grève, alimentée par les dons des voyageurs et des soutiens, a notamment permis de récolter 70 000 euros soit environ 700 euros par grévistes.
La société "regrette la gêne et les désagréments" pour les voyageurs
Dans un communiqué publié vendredi soir, la société H Reinier confirme la signature d'un protocole d'accord avec les grévistes. Elle dit regretter "la gêne et les désagréments occasionnés pour tous les voyageurs du Transilien au cours de ces dernières semaines". L'entreprise "tient à assurer à son client SNCF et aux usagers que la remise en état des gares concernées est sa priorité pour les prochains jours" ajoute le texte.
"Un combat exemplaire"
Anasse Kazib, secrétaire adjoint du syndicat Sud Rail de Paris Nord, venu soutenir les grévistes considère que cette grève a été "une victoire, un combat exemplaire (...) ils ont gagné à travers le rapport de force : ils ont montré à tout le monde que quand ils ne travaillaient pas la boite ONET ne tournait pas". Pour lui, les agents de nettoyages sont "des invisibles devenus visibles (...) : pour une société de nettoyage quand les travailleurs ne nettoient plus les gares, il ne se passe rien du tout".

Anasse Kazib, du syndicat Sud Rail pour Paris Nord © Radio France - Rémi Brancato
La SNCF, qui avait attaqué au tribunal administratif neuf grévistes pour "occupation illicite" des gares, a aussi été déboutée cette semaine, selon les syndicats. Les salariés doivent reprendre le nettoyage des gares lundi. Ils organisent ce samedi, à 14 heures, une fête au théâtre de la compagnie Joli Môme.




