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Podemos pourrait être le faiseur de roi en Catalogne
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L’alliance Catalogne en commun-Podem propose un « pacte transversal et de réconciliation » entre les forces de gauche.
Le parti de la gauche radicale Podemos, qui s’est à la fois prononcé contre la déclaration unilatérale d’indépendance du président déchu Carles Puigdemont et la mise sous tutelle de la région par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, pourrait jouer le rôle de faiseur de rois, si aucun des camps ne l’emporte franchement.
Cinq sondages publiés par la presse espagnole vendredi 15 décembre, créditent l’addition des listes séparatistes – Junts per Catalunya (« ensemble pour la Catalogne »), la Gauche républicaine (ERC) et la Candidature d’unité populaire (CUP) – de 63 à 69 sièges au Parlement catalan où la majorité absolue est de 68 sièges, alors que le parti de centre droit Ciudadanos, les socialistes catalans (PSC) et les conservateurs du Parti populaire (PP), qui s’opposent à la sécession, obtiendraient, eux, un total de 56 à 63 sièges.
Avec ses 10 à 11 élus potentiels, Catalogne en commun-Podem, l’alliance de la formation que dirige la maire de Barcelone, Ada Colau, et Podemos, le parti de Pablo Iglesias, voudrait jouer un rôle charnière afin de former un « pacte transversal et de réconciliation » entre les forces de gauche.
« Transformer la Catalogne, puis l’Espagne »
Pour cela, a expliqué son candidat, Xavier Domenech, il faudrait que la Gauche républicaine du vice-président déchu, Oriol Junqueras, en prison préventive, « renonce à toute velléité unilatérale » et que les socialistes catalans « s’engagent à ne pas soutenir Ciudadanos ». A l’heure actuelle, cela semble assez difficile.
M. Domenech (43 ans), professeur d’histoire à l’Université autonome de Barcelone, actuellement député au parlement de Madrid et porte-parole de Catalogne en commun-Podem, « parti frère » catalan de Podemos, estime qu’il « faut sortir de la voie sans issue [dans laquelle se trouve la région] pour transformer la Catalogne puis l’Espagne », disait-il dimanche 17 décembre dans la petite localité de Blanes (province de Gérone).
Bien qu’opposé à l’indépendance, Catalogne en commun-Podem avait appelé à participer au référendum du 1er octobre, sans pour autant donner de consigne de vote. La formation demande, dans son programme, la tenue d’un référendum sur l’avenir de la Catalogne, négocié avec Madrid, et propose aux Catalans de rester en Espagne « dans le cadre d’un Etat plurinational ». Une ambiguïté toute calculée destinée a attitré le vote indépendantiste de gauche.
Le parti exige également la libération des « prisonniers politiques », les quatre dirigeants séparatistes, dont M. Junqueras, toujours emprisonnés près de Madrid, accusés de « rébellion », « sédition » et « malversation » par la justiceespagnole.
Au-delà de son idée de « pacte transversal », quel candidat Catalogne en commun-Podem pourrait-elle soutenir ? La formation ne votera pas en faveur d’une coalition sécessionniste. D’abord parce que M. Domenech a dénoncé « l’arnaque » de la feuille de route indépendantiste, ensuite parce que les militants de Podemos dans le reste de l’Espagne ne le verraient pas d’un bon œil. Donner son appui au socialiste Miquel Iceta ? Celui-ci a déclaré qu’il ne s’allierait pas avec la Gauche républicaine, et préférerait gouverner en minorité en concluant des accords ponctuels.