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Office national des forêts : succès de la grève et de la manif à Paris
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le 14 décembre, la journée de grève de l’Office national des forêts (ONF) avec une manifestation nationale à Paris a été un succès, rassemblant environ 1 000 personnes (sur à peu près 9 000 salariéEs).
Dans cet établissement public (EPIC) chargé de la gestion des forêts publiques (25 % des forêts en métropole), l’intersyndicale actuelle est « historique » puisqu’elle rassemble 8 syndicats (représentant 85 % des voix aux élections), du public (les « gardes forestiers », l’encadrement et les administratifs sont normalement fonctionnaires) et du privé (les ouvriers ont toujours été de droit privé). La quasi totalité des représentantEs du personnel a démissionné des instances du « dialogue social » en septembre.
Préoccupations environnementales et sociales
Le directeur général actuel, qui est arrivé après les grandes saignées (– 35 % d’emplois en 30 ans, 700 postes supprimés sur la période 2012-2016), a réussi à fâcher tout le monde : volonté de nivellement par le bas des conventions collectives des ouvriers, accélération rapide du transfert des emplois publics vers du droit privé, vision industrielle et bêtifiante de la gestion forestière, non-respect des règles de la fonction publique, répression syndicale... En cela, il n’est que dans l’approfondissement de la politique voulue par l’État depuis de nombreux gouvernements, et c’est une des limites de cette mobilisation que de focaliser sur son départ.
Chez les collègues, les raisons de la colère sont diverses et parfois floues, même si le souci de « bien faire » son travail de forestier est probablement la première préoccupation chez les fonctionnaires de terrain qui représentaient la grande masse des manifestantEs.
Le lien ou l’unité à faire entre les préoccupations « environnementales » (respect des écosystèmes forestiers) et « sociales » (soutien envers les collègues plus précaires, emploi et conditions de travail) n’est pas évident pour beaucoup.
Avant ce premier succès du 14, la résignation était assez forte, du fait des échecs des dernières grandes mobilisations en 2002 et 2008, sur le fait de pouvoir créer le rapport de forces par des actions plus radicales. L’intersyndicale n’aide pas pour l’instant à dégager quelques revendications claires et fortes, et certains syndicats (CGC, FO) se contenteraient bien de canaliser la mobilisation vers les formes les plus institutionnelles.
Il faut espérer que les collègues auront compris que cette manifestation ne devait être qu’un début, et que d’autres actions pourront élargir la lutte et ne rien lâcher sur deux points certainement essentiels : des emplois publics pour la forêt publique, et un financement pérenne déconnecté des ventes de bois.




