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Pollution industrielle: l’état de santé des habitants de Fos-sur-Mer inquiète
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Dans la zone industrielle de Fos-sur-Mer, l'état de santé de la population est "fragilisé", estime l'Agence régionale de santé.
Les habitants de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer connaissent "un état de santé fragilisé, dans une zone fragilisée par la pollution environnementale", a estimé Muriel Andrieu-Semmel, de l'ARS Paca, le 20 mars 2018 à Istres (Bouches-du-Rhône). "On n'a pas besoin de démontrer par une étude qu'une part de cet état de santé est liée à l'environnement pour adapter notre action, on en est convaincus", a ajouté la responsable du département santé environnement de l'Agence régionale de santé (ARS), lors d'une conférence de presse.
Trois fois plus de risque de cancer ?
L'ARS a présenté les conclusions de l'agence gouvernementale Santé Publique France, qu'elle avait chargée en mars 2017 d'analyser les conclusions d'une étude indépendante aux résultats alarmants sur la santé des habitants de Fos-sur-Mer et Port-Saint-Louis du Rhône. Celle-ci, baptisée Fos-Epséal et menée par une équipe franco-américaine, avait été accueillie avec méfiance en raison de son approche inhabituelle en France : elle impliquait étroitement les riverains dans la réalisation même du questionnaire de santé.
Cette étude a démontré "la nécessité de partager les données avec les populations", a assuré Muriel Andrieu-Semmel. "On doit aussi faire participer les habitants, on ne peut plus se permettre de se réunir sur ces sujets sans un représentant de la population de la zone". Un an plus tôt, la publication Fos-Epseal avait provoqué de fortes inquiétudes dans le pourtour de l'Étang de Berre, puisqu'elle concluait que les femmes interrogées dans la zone avaient trois fois plus de cancer que la moyenne nationale, ou encore que 63% de l'échantillon interrogé déclarait une maladie chronique, contre 36% en France.
L'Etat promet d'intervenir
Les scientifiques de Santé Publique France concluent que malgré certains "biais", notamment sur la sélection des 800 répondants, l'étude publiée dans le Journal of Public Health a eu "le mérite de mettre en évidence certains signaux comme la prévalence du diabète de type 1 qu'on n'atteint pas par une approche épidémiologique classique". "La participation des habitants au processus de recherche permet d'augmenter la rigueur de l'étude", a réagi dans un communiqué l'équipe Fos-Epséal le 20 mars, se disant prête à apporter des informations complémentaires pour répondre à certaines critiques du rapport de SPF.
Les résultats de Fos-Epséal "vont dans la même direction" que ceux relevés par ailleurs par l'Observatoire régional de santé (ORS) qui a noté sur les deux communes une mortalité par cancer supérieure de 34% chez les hommes à la moyenne nationale de 2009 à 2013. Pierre Verger, directeur de l'ORS Paca, a toutefois observé que "contrairement à l'étude Epseal, aucune différence significative n'est retrouvée chez les femmes", pour la mortalité par cancers notamment.
Une étude plus ciblée sur les cancers professionnels et environnementaux dans le département, Revela 13, doit rendre des premiers résultats publics au premier trimestre 2019, a annoncé l'ARS. "Il y a un tribut important payé par les travailleurs", estime Muriel Andrieu-Semmel. L'État a aussi promis d'intervenir auprès des pollueurs pour renforcer la surveillance des émissions polluantes des industriels de Fos-Berre-Lavéra et les faire réduire.