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A NDDL, l’évacuation de la ZAD a commencé
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
ZAD – SECONDE MANCHE : https://lundi.am/ZAD-seconde-manche
L’opération doit mobiliser sur plusieurs jours vingt-cinq escadrons de gendarmerie mobile, soit environ 2 500 militaires.
Les forces de l’ordre ont entamé tôt lundi 9 avril au matin leur opération visant à évacuer une partie de la « zone à défendre » (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Dans la nuit, la gendarmerie « a procédé à une mission de maintien de l’ordre », a affirmé le ministère de l’intérieur dans un communiqué. L’« expulsion » elle-même a débuté à 6 heures, selon la Place Beauvau qui assure qu’elle ne vise que les « occupants les plus radicaux ».
L’envoyé spécial du Monde Rémi Barroux confirme que « l’intervention des gendarmes mobiles a débuté » vers 3 heures du matin, suivie d’un « nuage de lacrymogène ». Les militaires ont commencé par dégager la RD 281, qui traverse le site, et sur laquelle des obstacles avaient été installés.
2 500 militaires mobilisés
L’opération doit mobiliser sur plusieurs jours vingt-cinq escadrons de gendarmerie mobile, soit environ 2 500 militaires. Elle prévoit d’expulser toutes les personnes qui n’ont pas régularisé leur situation, en déclarant par exemple de nouveaux projets agricoles individuels.
« Tous ceux qui ne s’inscrivent pas dans le cadre de la légalité devront quitter les terrains rapidement », a répété dimanche le premier ministre, Edouard Philippe, dans une interview au Parisien. L’estimation du nombre d’habitants expulsables varie entre 100 et 200 personnes.
Au sein des forces de l’ordre, les appréciations sur l’ampleur de l’action à mener divergeaient encore à quelques heures du début des opérations. « On s’attend à des heurts, témoigne un gendarme, sous couvert d’anonymat. Si on évacuait 80 personnes, on n’irait pas à vingt-cinq escadrons, il va falloir évacuer quasiment tout le monde. » Une autre source proche du dossier annonçait, elle, « entre 60 et 80, dans une opposition marquée ».
Pour tenir tête aux forces de l’ordre, les zadistes avaient de leur côté appelé leurs soutiens à converger vers la ZAD « dès 4 heures du matin » ce lundi. Une assemblée est prévue « après une première journée d’expulsion » sur l’un des sites dans la zone, ainsi que des rassemblements, devant la préfecture de Nantes et à Rennes. De même qu’une manifestation est annoncée le samedi suivant le début des expulsions. Une douzaine de compagnies républicaines de sécurité ont été diligentées sur ces deux villes.