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Grève SNCF : les routiers prêts à rejoindre les cheminots
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://trm24.fr/greve-sncf-les-routiers-prets-a-rejoindre-les-cheminots/
C’est le scénario noir auquel Elisabeth Borne, la ministre chargée des transports, craint le plus. Que les routiers rejoignent les cheminots dans leur grève. L’accord du 4 octobre dernier reste trop fragile aux yeux des organisations syndicales, à commencer par FO Transports qui n’exclut pas de rejoindre les cheminots.
Le communiqué de FO Transport publiée malheureusement à la veille du week-end est passé inaperçu et, pourtant, le syndicat lance un message clair à la ministre de tutelle : « demain à qui le tour ? La Ratp ? Les 3 autres versants de la fonction publique ? Les filiales de la SNCF que sont Geodis et Keolis ? » lançant en même temps un avertissement au gouvernement : « faudra-t-il que FO Transports appelle à entrer dans la danse ? »
L’accord NAO passe mal. Le ministère pense que l’accord des revalorisations salariales et des frais a calmé tout le monde. C’est se tromper. Les syndicats non-signataires comme la CFTC Transports ne décolère pas. « Comment peut-on penser vendre du rêve, avec des taux horaires pour les conducteurs routiers de 4 centimes au-dessus du SMIC pour les moins qualifiés, à 33 centimes pour les plus expérimentés ? » nous avait confié amèrement Thierry Douine, président de la fédération générale des Transports CFTC, à sa sortie de la réunion.

La CGT et FO Transports avaient appelé en septembre dernier les conducteurs à une grève reconductible pour demander le retrait de la réforme du Code du travail
La CGT qui a comparé l’accord salariale de poisson d’avril se sent trahi rappelant : « le 19 décembre dernier, les cinq organisations syndicales représentatives s’étaient pourtant mises d’accord sur un socle commun avec des lignes rouges que nous ne voulions pas franchir : 2,5 % d’augmentation en linéaire sur l’ensemble des coefficients, uniformisation des grilles d’anciennetés « ouvriers » sur celle des « employés, réduction de la carence maladie et mise en application progressive du 13ème mois conventionnel. ». L’accord porte sur une revalorisation salariale de 1,5% mais les autres dossiers « chauds » n’ont pas été négociés. La CGT estime que « cela laisse penser et craindre le pire sur les chantiers en cours comme : les classifications, la gestion des fins d’activité (CFA, …), la formation professionnelle, voire peut-être la validation finale de l’accord du 4 octobre. »
Justement, cet accord du 4 octobre devait pérenniser le statut des conducteurs routiers. Les syndicats n’y croient plus. « Plus de six mois après cet accord, il n’est toujours pas étendu et les dispositions spécifiques sur les frais de route toujours pas intégrées dans le Code du Transport » tient à préciser FO Transports ajoutant : « Et cela pose un gros problème de confiance vis-à-vis du pouvoir politique. »
Quant aux fédérations patronales du Transport routier, même discours. Cependant, la ligne rouge n’est pas la même, elle est pour eux la taxe poids lourds. Et il faudrait peu de choses pour le patronat ne bouge. La ministre des transports ne peut pas dire qu’elle ne connaît pas le dossier ni la limite de la profession puisqu’elle était directrice du cabinet de Ségolène Royal lors de l’abandon de l’écotaxe. « La question de l’écotaxe, sous quelque forme que ce soit, et quel que soit son champ géographique est une ligne rouge pour la Profession » a rappelé la FNTR.
La rentrée de septembre risque d’être tendue et compliquée pour Elisabeth Borne qui assure que le projet d’une taxe poids lourd sera discuté avec le transport routier. Le Profession s’impatiente.
Hervé Rébillon




