Agenda militant
Actualités et analyses
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- Paris: retour sur le procès dit du saccage de l’Arc de Triomphe (14/04)
- Tags islamophobes: les pompiers pyromanes du gouvernement (14/04)
- Vers un "réveil collectif" des étudiants (14/04)
- Usul - Edwy Plenel - «Tout est possible même le meilleur» (14/04)
- Covid-19: la barre des 100 000 morts est déjà franchie depuis des semaines (14/04)
- Décès du philosophe François Matheron (14/04)
- Alexis Poulin: Que peut-on attendre des promesses de Macron ? (13/04)
- Confinement: tous obsédés par notre cocon ? (13/04)
- Observatoire de la laïcité : « On casse un outil qui fonctionne très bien » (13/04)
- Covid-19: le Brésil a perdu le contrôle de l’épidémie (13/04)
- Deux ans après l’arrestation d’Assange (13/04)
- Walter Benjamin révolutionnaire et nous (13/04)
- La bureaucratie syndicale propose de rembourser la "dette Covid" (13/04)
- Biden, une colombe ? (12/04)
- Elle est Pfizer - Les Goguettes (en trio mais à quatre) (12/04)
- Pérou: le candidat de gauche Castillo en tête du premier tour (12/04)
- Equateur: Guillermo Lasso se proclame président élu (12/04)
- Paris: des centaines d’étudiants font la queue pour l’aide alimentaire (12/04)
- Michèle Audin, La semaine sanglante. Mai 1871. Légendes et comptes (11/04)
- L’idéologie ambiante (11/04)
- Dans un pays capitaliste, on ne peut pas être riche innocemment (11/04)
- Révolution Fanon (11/04)
- Bercy promet de fortes attaques sur la dépense publique (11/04)
- Nathalie Arthaud: "Je suis favorable à l’expropriation des grands laboratoires pharmaceutiques" (11/04)
- Création d’un syndicat Amazon US : premiers résultats et nouvelles tensions (11/04)
- Haymaker - Fragment de la vie oppressive (voix : Louis Calaferte) (10/04)
- Barbara Stiegler, une philosophe en grève (10/04)
- SCANDALE CHALENÇON, DÎNERS CLANDESTINS : L’ENVERS DU DÉCOR (10/04)
- USA: le travailleur moyen perd 3250 dollars par rapport à 1979 (10/04)
- "Facebook censure, la police nasse" (10/04)
- Covid-19 et quartiers populaires: un impossible confinement (10/04)
- Barbara Stiegler - De la démocratie en pandémie (10/04)
- Lutter contre la répression syndicale (10/04)
- Communiqué National de la Coordination des Intermittant.e.s et Précaires (10/04)
- RATP: recomposition syndicale (09/04)
- Les bronzés ne font plus du ski, ils regardent LCI (09/04)
- "Comment faire dérailler la présidentielle 2022 ?", Quartier Libre avec Anasse Kazib (09/04)
- Atelier d’Économie Politique - Gérard Duménil (09/04)
- Lincoln, Marx, l’esclavage et la guerre civile (09/04)
- Covid-19: Un début d’amélioration de la situation ? (09/04)
Liens
- Notre page FaceBook
-
- NPA Commercy (Meuse)
- NPA Auxerre
- Démosphère (Paris, IdF)
- Groupe de travail économie du NPA
- Le blog de Jean-marc B
- CGT Goodyear
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- La portion congrue
- Anticapitalisme & Révolution
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Ex-Groupe CRI
- Poutou 2017
- Librairie «la Brèche»
- Secteur jeune du NPA
Grève SNCF : les routiers prêts à rejoindre les cheminots
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://trm24.fr/greve-sncf-les-routiers-prets-a-rejoindre-les-cheminots/
C’est le scénario noir auquel Elisabeth Borne, la ministre chargée des transports, craint le plus. Que les routiers rejoignent les cheminots dans leur grève. L’accord du 4 octobre dernier reste trop fragile aux yeux des organisations syndicales, à commencer par FO Transports qui n’exclut pas de rejoindre les cheminots.
Le communiqué de FO Transport publiée malheureusement à la veille du week-end est passé inaperçu et, pourtant, le syndicat lance un message clair à la ministre de tutelle : « demain à qui le tour ? La Ratp ? Les 3 autres versants de la fonction publique ? Les filiales de la SNCF que sont Geodis et Keolis ? » lançant en même temps un avertissement au gouvernement : « faudra-t-il que FO Transports appelle à entrer dans la danse ? »
L’accord NAO passe mal. Le ministère pense que l’accord des revalorisations salariales et des frais a calmé tout le monde. C’est se tromper. Les syndicats non-signataires comme la CFTC Transports ne décolère pas. « Comment peut-on penser vendre du rêve, avec des taux horaires pour les conducteurs routiers de 4 centimes au-dessus du SMIC pour les moins qualifiés, à 33 centimes pour les plus expérimentés ? » nous avait confié amèrement Thierry Douine, président de la fédération générale des Transports CFTC, à sa sortie de la réunion.
La CGT et FO Transports avaient appelé en septembre dernier les conducteurs à une grève reconductible pour demander le retrait de la réforme du Code du travail
La CGT qui a comparé l’accord salariale de poisson d’avril se sent trahi rappelant : « le 19 décembre dernier, les cinq organisations syndicales représentatives s’étaient pourtant mises d’accord sur un socle commun avec des lignes rouges que nous ne voulions pas franchir : 2,5 % d’augmentation en linéaire sur l’ensemble des coefficients, uniformisation des grilles d’anciennetés « ouvriers » sur celle des « employés, réduction de la carence maladie et mise en application progressive du 13ème mois conventionnel. ». L’accord porte sur une revalorisation salariale de 1,5% mais les autres dossiers « chauds » n’ont pas été négociés. La CGT estime que « cela laisse penser et craindre le pire sur les chantiers en cours comme : les classifications, la gestion des fins d’activité (CFA, …), la formation professionnelle, voire peut-être la validation finale de l’accord du 4 octobre. »
Justement, cet accord du 4 octobre devait pérenniser le statut des conducteurs routiers. Les syndicats n’y croient plus. « Plus de six mois après cet accord, il n’est toujours pas étendu et les dispositions spécifiques sur les frais de route toujours pas intégrées dans le Code du Transport » tient à préciser FO Transports ajoutant : « Et cela pose un gros problème de confiance vis-à-vis du pouvoir politique. »
Quant aux fédérations patronales du Transport routier, même discours. Cependant, la ligne rouge n’est pas la même, elle est pour eux la taxe poids lourds. Et il faudrait peu de choses pour le patronat ne bouge. La ministre des transports ne peut pas dire qu’elle ne connaît pas le dossier ni la limite de la profession puisqu’elle était directrice du cabinet de Ségolène Royal lors de l’abandon de l’écotaxe. « La question de l’écotaxe, sous quelque forme que ce soit, et quel que soit son champ géographique est une ligne rouge pour la Profession » a rappelé la FNTR.
La rentrée de septembre risque d’être tendue et compliquée pour Elisabeth Borne qui assure que le projet d’une taxe poids lourd sera discuté avec le transport routier. Le Profession s’impatiente.
Hervé Rébillon