[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

Réflexions sur le communisme de conseils

Lien publiée le 10 avril 2018

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.zones-subversives.com/2018/01/reflexions-sur-le-communisme-de-conseils.html

Le communisme de conseils s'appuie sur l'auto-organisation des prolétaires. Il s'inscrit également dans une perspective révolutionnaire qui vise à réorganiser l'ensemble de la société depuis la base.

Les régimes politiques fondés sur la démocratie représentative connaissent une crise profonde. La spécialisation politique implique la monopolisation du pouvoir par une classe de professionnels. Dans ce cadre, la politique est séparée de la vie quotidienne. Il semble important d’inventer d’autres formes d’organisation, sans hiérarchie ni spécialisation. L’histoire des luttes sociales révèle l’expérimentation de la « démocratie par en bas ». Le chercheur en science politique Yohan Dubigeon retrace cette histoire dans son livre consacré à La démocratie des conseils.

                                    

Auto-organisation des luttes

De la révolte des Ciompi à la Commune de Paris, l’Etat et le gouvernement central sont mis en cause par l’auto-organisation populaire. La démocratie des conseils s’appuie sur le modèle du soviet, inventé pendant la Révolution russe. Cette auto-organisation populaire spontanée resurgit au moment de nombreuses révoltes sociales. Le terme de « conseil » semble disparaître, mais des pratiques d’auto-organisation se développent avec les comités de quartiers pendant la révolte en Tunisie ou avec les assemblées des mouvements Occupy. Ensuite, les conseils ne doivent pas se réduire à une simple forme d’organisation. Ils doivent fonder un projet de société nouvelle. L’autonomie devient à la fois une méthode et un projet.

Plusieurs écrits théoriques évoquent cette démocratie par en bas, mais avec des limites. Les philosophes Hannah Arendt et Miguel Abensour évoquent les conseils comme un concept alternatif à la démocratie représentative. Mais ils ne rattachent pas les conseils à des analyses historiques précises. Au contraire, plusieurs livres se centrent sur des moments historiques précis, comme la Révolution russe, mais sans proposer une analyse comparative. Seuls les écrits militants de Cornélius Castoriadis ou Anton Pannekoek se rattachent à des expériences historiques pour les mettre en perspective dans une analyse plus large.

La théorie des conseils provient de courants révolutionnaires qui insistent sur l’opposition à l’ordre capitaliste. Les conseils doivent détruire la domination des dirigeants sur les exécutant mais aussi des exploiteurs sur les exploités. Les conseils doivent permettre une appropriation collective des moyens de production.

Les conseils se distinguent de la démocratie participative et des jurys citoyens. Les conseils ne sont pas créés par des institutions pour légitimer des élites politiques. Ils surgissent dans des luttes sociales et contestent les institutions. Ensuite, les conseils ne sont pas consultatifs mais deviennent véritablement décisionnels.

Le communisme de conseils renvoie à un courant historique qui semble revivre actuellement à travers la pratique des assemblées ouvertes. Ce courant se distingue de la social-démocratie. Il refuse le parlementarisme pour valoriser les révoltes spontanées et la grève de masse. Le communisme de conseils se distingue également du léninisme. Contre l’autoritarisme et la bureaucratisation, il insiste sur la centralité des conseils pour réorganiser la société. Le communisme de conseils valorise la spontanéité contre le parti et considère que les moyens déterminent la fin. La critique de l’Etat distingue fortement ce courant du léninisme. Le communisme de conseils se distingue également du spontanéisme à la mode, incarné par John Holloway ou encore les zadistes et le mouvement autonome. Le communisme de conseils refuse l’immédiatisme et la focalisation sur les luttes locales. Il insiste sur la perspective d’une transformation globale.

   

Révolution depuis la base

Des expériences historiques ont permis d’inventer de nouvelles formes d’organisation. En 1871, la Commune de Paris s’appuie sur des comités de quartier et d’arrondissement. Les soviets de 1917 s’appuient sur un ancrage territorial, mais aussi professionnel. Les comités de fabrique et de quartier permettent de réorganiser la société à travers des décisions collectives prises à la base. Une organisation de conseils fédérés se développe. Le processus révolutionnaire allemand de 1918 à 1923 s’appuie sur des organisations d’entreprise. Ces nouvelles structures doivent devenir des conseils ouvriers pour permettre une réorganisation de la société depuis la base. Tous les travailleurs réunis en assemblée générale (et pas uniquement les syndiqués) peuvent se regrouper, délibérer et décider.

Les conseils peuvent se construire en parallèle des institutions ou les remplacer. L’appropriation des moyens de production et de distribution semble également décisive. « Force est de constater que c’est lorsque ces expériences politiques se sont placés en substitut des institutions politiques et ont pénétré l’activité productive qu’elles se sont réellement constituées comme construction d’une pratique démocratique par en bas », souligne Yohan Dubigeon. Dans la Russie de 1917, un véritable double pouvoir se met en place. Les soviets renversent le gouvernement provisoire, avant l’accaparement du pouvoir par les bolcheviks. Les récupérations d’usine et l’expropriation spontanée de terres agricoles permettent d’étendre le pouvoir des conseils. Pendant la révolution allemande, les conseils ouvriers ne s’opposent pas à l’Etat et à la démocratie parlementaire. Ils restent légalistes et sont même reconnus par le gouvernement en 1920.

La coordination des conseils suppose de désigner des représentants. Mais ils doivent appliquer les décisions prises à la base, restent révocables et ne sont pas des spécialistes politiques. « Ces délégués ne décident pas en dehors de la base, ni pour lui imposer leur volonté », précise Anton Pannekoek. Ensuite, l’information retourne du sommet vers la base. C’est la condition essentielle pour permettre aux organes de base de délibérer en connaissance de cause. L’organisation des conseils part de l’association volontaire de la base, dans l’idée que « le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous », souligne Karl Korsch.

Les délégués ne sont pas des dirigeants, mais des médiateurs. L’Etat et les fonctionnaires sont remplacés par des délégués qui remplissent une fonction précise et doivent en rendre compte. Mais le communisme de conseils ne se réduit pas à une simple administration des choses. Il repose sur une réappropriation collective des conflits sociaux et politiques. L’activité productive doit également faire objet de débats. L’appropriation des moyens de production s’accompagne de discussion et de décisions sur les conditions et les finalités de cette production. La société socialiste refuse la division en une classe de dirigeants et une classe d’exécutants. Elle doit reposer sur une appropriation collective de tous les aspects de la vie sociale.

Le communisme de conseils repose sur l’action politique. Ce sont les luttes sociales et les grèves de masse qui permettent une auto-éducation du prolétariat. C’est cette activité qui renforce la compétence politique et permet l’autonomie du grand nombre. Chez Rosa Luxemburg, l’auto-éducation dans et par l’action reste une idée centrale. La praxis refuse la division entre ceux qui pensent et ceux qui exécutent. La pensée théorique et l’action pratique doivent se nourrir mutuellement. Le communisme de conseils reste attaché à l’égalité à travers l’abolition des hiérarchies. Il défend également les libertés, le pluralisme et la diversité.

    

Stratégie révolutionnaire

La création spontanée des soviets modifie les débats stratégiques au sein du mouvement ouvrier. Les discussions autour des alliances, des programmes et des formes d’action sont balayées par l’émergence des soviets. Dans la révolution russe de 1917, les bolcheviks participent à un encadrement et à une dévitalisation des soviets, malgré leurs discours révolutionnaires.

C’est en 1905 en Russie que surgissent les premiers soviets. Ils émergent à nouveau dans la Russie de 1917. Ils permettent l’unification de l’ensemble du mouvement de grève. Ils deviennent un outil de lutte qui permet de donner une direction autonome de la grève. C’est une extension et une radicalisation de la conflictualité politique et sociale qui permet le renforcement des soviets. La formation des conseils permet de dépasser les séparations corporatistes ou syndicales. Cet outil créé dans la lutte peut être facilement approprié.

Avec l’effondrement du pouvoir central, les soviets deviennent des organes de décision et d’action politique. Ils agissent sur l’ensemble des problèmes liés à la société globale. Par exemple, les soviets organisent le ravitaillement en Russie. Organes de lutte, les soviets doivent se transformer en organes de réorganisation de la société.

Les conseils doivent à la fois détruire et construire. Au contraire, les bolcheviks défendent les conseils comme organisations de lutte para-syndicale. Mais ils refusent que les soviets participent à la réorganisation de la société. Lénine estime que les soviets doivent être assujettis au parti bolchevique. Grandizio Munis,Benjamin Péret, Otto Rühle et évidemment Anton Pannekoek insistent sur le conseil à la fois comme outil de lutte et comme base de la réorganisation sociale. Ils refusent la transformation sociale par étapes et par périodes de transition.

La pérennisation des conseils restent problématique. Les conseils peuvent s’institutionnaliser et s’intégrer à l’Etat. Plus souvent, les conseils surgissent pendant des moments de révolte sociale. Ils apparaissent comme une brèche et un jaillissement destiné à disparaître. Le bilan des révoltes passées permet de soulever leurs limites.

La Commune de Paris privilégie le renversement du pouvoir, plutôt que la réorganisation sociale depuis la base. Il suffit à Thiers de réprimer la révolte pour qu’elle disparaisse. En 1917, les bolcheviks s’appuient sur les soviets pour renverser le pouvoir. Ils réduisent ensuite les soviets à des courroies de transmission, dans une logique instrumentale. Dans l’Allemagne de 1918, les sociaux-démocrates instrumentalisent également les conseils pour prendre le pouvoir avant de désarmer les ouvriers. Les conseils refusent de se substituer aux institutions existantes et finissent par disparaître. Malgré l’existence de conseils, l’Etat et l’administration continuent de fonctionner normalement.

        

  

  

Organisation révolutionnaire

La question de l’organisation reste centrale. Les communistes de conseils critiquent le retour des professionnels de la politique. La Révolution russe permet d’observer la dévitalisation des conseils. Après octobre 1917, les bolcheviks deviennent majoritaires dans les soviets. Ils décident de supprimer toute liberté critique, au prétexte de liquider la contre-révolution bourgeoise. La disparition de la liberté politique participe à la dévitalisation des soviets qui doivent se contenter d’applaudir des chefs sans se permettre de les critiquer.

Les soviets deviennent ensuite de simple rouage du pouvoir bolchevique. Ils doivent obéir au Soviet suprême. C’est le Parti communiste qui nomme les directeurs d’usine, loin d’une perspective de contrôle ouvrier. La militarisation du travail est même imposée. La révolution se bureaucratise à travers un Etat-Parti mais aussi avec la dévitalisation des soviets qui préfèrent alors déléguer.

Le communisme de conseils s’appuie sur cette analyse de la Révolution russe. Mais il développe également une critique de la théorie léniniste qui estime que le parti doit guider les masses et encadrer les soviets. Rosa Luxemburg insiste sur la spontanéité de la révolte contre le centralisme du parti bolchevik. La conscience révolutionnaire nait dans l’action et la lutte des classes. Les grèves deviennent des espaces de réflexion collective et d’invention de nouvelles pratiques de lutte. Au contraire, pour Lénine, les prolétaires doivent être guidés par des chefs intellectuels pour accéder à une conscience politique.

La gauche germano-hollandaise théorise le communisme de conseils. Contre les parlements et les syndicats, ce courant valorise l’auto-organisation depuis la base. Les conseillistes refusent la séparation entre la lutte politique et la lutte économique imposée par la division du travail entre partis et syndicats. Certains conseillistes considèrent même les syndicats comme inféodés à l’Etat et comme des instruments d’encadrement réformiste des luttes. Le KAPD se veut une organisation nouvelle qui désire détruire l’Etat pour construire une société dirigée du bas vers le haut. La stratégie révolutionnaire des conseillistes repose sur l’auto-organisation depuis les entreprises ou cellules de production. Une dérive conseilliste, la tendance Essen, débouche vers la contemplation théorique. Ce sous-courant refuse de participer aux luttes quotidiennes car elles sont jugées réformistes. La propagande et la passivité deviennent leur principale activité politique.

Le GIC propose d’importantes clarifications théoriques. Mais ce groupe déconnecté des luttes ne pense plus le rapport de force et le renversement de l’ordre capitaliste. Il se focalise uniquement sur l’auto-organisation, et surtout à travers l’économie. Le conseillisme dur considère la révolution russe comme une révolution bourgeoise. Selon cette vision complotiste, les soviets sont entièrement manipulés par les bolcheviks depuis le début. Plus intéressant, Hen Canne-Meijer critique les organisations permanentes, partis ou syndicats, qui deviennent inéluctablement bureaucratiques et réformistes. Il propose de créer des groupes qui interviennent dans la lutte des classes et développent un éclaircissement théorique. Ces groupes renoncent à jouer tout rôle de direction ou d’encadrement. Pour Paul Mattick, les syndicats reproduisent la forme d’organisation du capitalisme. La division des tâches entre dirigeants et exécutants, le centralisme et la bureaucratie reprennent le modèle de l’organisation capitaliste.

Cornélius Castoriadis tente de penser l’intervention politique. Il s’oppose à Claude Lefort qui insiste sur la réflexion théorique. Pour Castoriadis, l’organisation doit également soutenir les luttes autonomes. Surtout, elle doit permettre une coordination de ces luttes pour les sortir de leur isolement sectoriel. Mais cette organisation doit se baser sur une démarche antibureaucratique et ne doit pas chercher à encadrer les luttes. L’organisation peut également relier les problèmes du quotidien à la politique globale pour ouvrir des perspectives de lutte. Elle peut aussi interpréter les relayer les tendances vers l’autonomie qui existent dans les pratiques quotidiennes.

 Anti-government protesters riot in Egypt

Actualité du communisme de conseils

Yohan Dubigeon permet de défricher la réflexion autour du communisme de conseils. Son livre comporte des points forts très stimulants. Yohan Dubigeon ne s’appuie pas uniquement sur une réflexion philosophique réduite à des concepts nébuleux. Il relie la théorie à l’histoire des mouvements révolutionnaires. Il éclaire théorie par la pratique, et les erreurs historiques par la théorie. Ensuite, Yohan Dubigeon fait revivre un courant politique oublié, avec les débats intenses qui traversent l’histoire du mouvement ouvrier. Les réflexions d’Anton Pannekoek et autres théoriciens du communisme de conseils méritent d’être réactualisés pour penser les luttes sociales. 

Ce courant critique les dérives bureaucratiques, mais aussi l’écueil du spontanéisme impuissant. Malgré sa référence au néo-zapatisme, Yohan Dubigeon souligne les limites des théories de John Holloway qui tente de créer des brèches, mais jamais de penser le renversement de l’ordre capitalisme. Yohan Dubigeon insiste également sur la dimension décisionnelle des assemblées, contre le modèle du forum de discussion trop valorisé par Nuit debout. Yohan Dubigeon évoque évidemment l’impasse des modèles autoritaires à la Jean-Luc Mélenchon qui tentent d’instrumentaliser les luttes sociales uniquement pour s’accaparer le pouvoir.

Mais les réflexions de Yohan Dubigeon comportent quelques angles morts. Malgré son dialogue constant avec l’histoire du mouvement ouvrier, il n’évoque pas la dimension de classe. Le titre du livre semble révélateur. Il propose une « démocratie des conseils » dont le sujet serait « le peuple » ou « la plèbe ». Le prolétariat est renvoyé à une vieillerie déjà périmée. Mais une critique de la société capitaliste ne peut pas se passer d’une analyse de classe. Surtout, lorsque les révolutions historiques ont été contrôlées par une classe précise : la petite bourgeoisie intellectuelle. Les cadres, les ingénieurs et autres petits chefs peuvent avoir tendance à reproduire les réflexes professionnels de l’encadrement dans les luttes sociales. Les tendances autoritaires et bureaucratiques sont aussi le produit de la société marchande.

Il semble indispensable d’intervenir dans les luttes en tant que prolétaire, sans se revendiquer d’un statut, d’un titre, ou même du label improbable de théoricien révolutionnaire. Le communisme de conseils repose sur la possibilité de l’auto-émancipation par la lutte collective sur une base égalitaire et anti-hiérarchique. Le développement de la conscience de classe ne se réduit évidemment pas à l’affirmation d’une fierté ouvrière. C’est davantage retrouver confiance dans notre capacité collective à renverser le cours des choses. C’est donc par la lutte et la conflictualité que se construit la conscience de classe. Dans les grandes entreprises, les grévistes ne sont pas confrontés aux actionnaires ou même au PDG, mais aux cadres et aux chefs de service. C’est la vision interclassiste des syndicats et des gauchistes qui favorise la pacification sociale au quotidien. Mais aussi l’impuissance face à la « finance » lointaine.

Yohan Dubigeon semble méconnaître la tradition anarcho-syndicaliste et la référence à la révolution espagnole de 1936. Il ne prend pas en compte les limites de ce courant politique. Loin d’un spontanéisme, les anarchistes cherchent à encadrer les luttes à travers un formalisme codifié. Ils n’évoquent pas les organisations qui surgissent spontanément dans les luttes. Ils insistent sur le syndicat autogéré pour encadrer les luttes. Ils semblent proches du modèle bolchevique. Malgré leur attachement à la démocratie au sein du syndicat, c’est l’organisation qui doit créer la lutte et non la lutte qui permet d’inventer une organisation nouvelle.

Ensuite, la « démocratie des conseils » peut même s’apparenter à une autogestion du capital. Yohan Dubigeon évoque l’appropriation des moyens de production. Mais il occulte la critique du travail et la nécessité d’abolir la logique marchande. Les débats qui traversent le communisme libertaire espagnol peuvent pourtant éclairer cet aspect. Surtout, la critique situationniste reste oubliée. Ce courant adhère au communisme de conseils comme forme d’organisation. Mais les situationnistes insistent sur son contenu. Le communisme de conseils doit surtout permettre de transformer tous les aspects de la vie. Ils insistent moins sur l’aspect gestionnaire que sur la dimension ludique de l’auto-organisation. Le communisme de conseils doit surtout permettre d’inventer une société au service de l’épanouissement individuel et collectif.

Source : Yohan Dubigeon, La démocratie des conseils. Aux origines modernes de l’autogouvernement, Klincksieck, 2017

Extrait publié sur le site de la revue Contretemps

Articles liés :

Une histoire de l'autonomie des luttes

L'anarchisme contre le marxisme

L'idéologie creuse du "marxisme libertaire

Le communisme libertaire en Espagne

Le marxisme critique de Karl Korsch

Pour aller plus loin :

Vidéo : Yohan Dubigeon, Soviets et comités, l’ancrage d’une démocratie par en bas, conférence enregistrée dans le cadre de la journée "Le souffle d’Octobre"

Vidéo : conférence de Yohan Dubigeon enregistrée dans le cadre du colloque Penser l'émancipation et mise en ligne le 27 janvier 2013

Radio : Débat sur le texte: Qu'est-ce que l'Autonomie ouvrière ?, émission de Radio Vosstanie du 10 décembre 2017

La démocratie des conseils : Aux origines modernes de l'autogouvernement de Yohan Dubigeon, publié sur le site Vosstanie le 3 juillet 2017

Quelques livres de 2017 à (se faire) offrir pour Noël, publié sur le site Le Comptoir le 19 décembre 2017

Yohan Dubigeon, Oskar Anweiler et les soviets : ce que les conseils ouvriers nous disent aujourd’hui, publié dans la revue Dissidences n°6 en hiver 2013

Yohan Dubigeon, La Politique Zapatiste, Entre Réappropriation Démocratique Et Renouveau Stratégique, publié sur le site Grand Angle le 8 octobre 2015

Articles de Yohan Dubigeon publiés sur le site de la revue Contretemps 

Articles de Yohan Dubigeon publiés sur le portail Cairn 

L'ultra-gauche est morte...c'est pas très grave !!, publié sur le site Vosstanie le 1er janvier 2012

Ultragauche, publié sur le site du Groupe d'Action pour la Recomposition de l'Autonomie Prolétarienne (GARAP) en août 2012

Rubrique Conseils ouvriers du site Conseils ouvriers contre le capital

Obsolètes les conseils ouvriers, débat publié dans la revue Echanges n°147 en juin 2014

Communisme de conseils. Bibliographie de la gauche germano-hollandaise, publié sur le site Mondialisme.org le 20 novembre 2007

Pepe Gutiérrez-Álvarez, Anton Pannekoek (1873-1960), théoricien du « communisme des conseils », publié sur le site Avanti le 6 janvier 2013

Philippe Bourrinet, Les conseils ouvriers dans la théorie de la gauche communiste germano-hollandaise