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Exposition: la culture visuelle de l’extrême gauche en France (1968-1974)
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Jusqu’au 20 mai au Palais des Beaux-Arts, 13, quai Malaquais, Paris 6e.
Traces importantes de la mémoire collective de Mai 1968 et de ses suites, les affiches produites par l’Atelier populaire sont le fruit précieux de l’occupation de l’École des Beaux-Arts de Paris à partir du 14 mai 1968 par ses étudiantEs et ses enseignantEs, rejoints ensuite par de nombreux artistes. C’est donc en toute logique que ces affiches – plus ou moins connues, mais qu’il reste de toute façon essentiel de (re)découvrir – occupent une place de choix dès le début de cette exposition. Mais celle-ci est loin de se limiter à ce seul aspect.
Riche témoignage d’une révolte politique
L’exposition est organisée autour de différentes thématiques (l’usine, l’université, l’international, mais aussi l’exploitation agricole, la prison, etc.), et le visiteur se ballade librement dans six années de contestations militantes, d’aspiration à l’émancipation, de combats toujours actuels. Très agréablement, on n’est pas noyé dans le bla-bla, et l’exposition laisse largement la place à différents documents iconographiques : affiches, livres, tracts, revues et périodiques, extraits de documentaires et reportages, etc. La variété des thèmes ne laisse rien de côté : on passe des solidarités internationalistes tournées vers Cuba, la Chine ou le Chili, aux luttes concrètes sur les différents lieux de travail et d’études, sans oublier le mouvement des femmes et l’affirmation de la lutte pour les droits des homosexuelEs.
C’est le riche témoignage de la révolte politique – en France en mai 1968 et dans les années qui ont suivi, mais aussi à travers le monde – de toute une génération du tournant des années 1960-1970. L’illustration d’une ébullition politique, celles des organisations d’extrême gauche interdites dès juin 1968, puis à nouveau en 1971. Un moment particulier de l’histoire durant lequel la création et les luttes sociales, l’art et la politique, furent intimement liés.
Un souvenir à faire vivre... et à prolonger.
Manu Bichindaritz