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L'amour et l'argent
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Quand on aime, on ne compte pas. Est-ce à dire qu'on n'aime pas, ou qu'on aime moins, quand on compte ? Bien que la mesure de l'amour ne soit pas encore entrée dans le champ de compétence des statisticiens, l'Insee fournit sur cette question quelques données significatives dans une étude récente, consacrée à la façon dont les couples français gèrent leur argent. 64 % d'entre eux mettent en commun tous leurs revenus : ce comportement n'est sans doute pas la preuve irréfutable d'un amour partagé, mais on peut au moins y voir l'indice d'une confiance réciproque et d'une perspective d'union durable. Indice corroboré par le fait que 74 % des couples mariés pratiquent cette mise en commun totale, contre 30 % des couples pacsés - et 37 % des couples en union libre. Curieusement, ceux-ci se montrent financièrement plus « partageux » que les pacsés - sans doute parce que, n'éprouvant pas le besoin de se lier par un contrat et de « graver leur nom au bas d'un parchemin », comme chantait Brassens, ils sont aussi plus insouciants et moins attentifs aux aspects matériels de la vie à deux.
La durée de l'union est un critère déterminant : 80 % des couples unis depuis plus de vingt ans mettent leurs revenus en commun, contre 31 % des couples de moins de cinq ans. La « gestion séparée », majoritaire chez les jeunes, tient-elle à un « effet d'âge » (elle pourrait donc avec le temps, l'union s'étant révélée solide, faire place à une mise en commun des ressources), ou à un « effet de génération » (elle correspondrait alors à un changement profond des relations au sein du couple) ? Ce deuxième scénario semble le plus probable, parce que les unions, matrimoniales ou non, sont, on le sait, plus éphémères que jadis. Enfin, le refus de faire bourse commune est corrélé avec le niveau des études : l'individualisme financier est nettement plus marqué chez les couples diplômés, peut-être parce que chacun des partenaires a une conscience plus nette de sa propre valeur marchande - et de la fragilité des sentiments humains.