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SNCF: même les hauts cadres se rebiffent contre le gouvernement
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le syndicat des cadres supérieurs de la SNCF dénonce dans un courrier à la ministre des Transports "le petit jeu pernicieux qui consiste à livrer à la vindicte populaire les cheminots".
Chaque jour de grève coûte 20 millions d’euros à la SNCF, martèle son PDG Guillaume Pépy. Si le gouvernement ne négocie pas d’ici à juin une sortie de conflit avec les cheminots, l’ardoise du service public se montera donc à 720 millions. Ça fait cher payée la réforme coup de menton ! Car ce gaspillage dépasserait alors... la rallonge budgétaire accordée en 2018 à l’enseignement supérieur. En outre, faute d’être approvisionnés par leurs trains de fret, nombre d’entreprises pourraient restreindre leur production, ce qui pèserait sur la croissance.
Plus que les difficultés des voyageurs, c’est l’argument économique massue qui a conduit Edouard Philippe à recevoir les syndicats le 7 mai. « Cette fois, espérons qu’il ne s’agira pas d’un coup de com, souligne Erik Meyer secrétaire fédéral de SUD Rail. Nous voulons que ce rendez-vous débouche sur le cadrage d’une négociation tripartite employeurs du ferroviaire - syndicats - Etat, conduisant à l’adoption d’une convention collective de branche. »
"Livrer les cheminots à la vindicte populaire"
Reste à mener les discussions à la loyale. Déjà, la direction de la SNCF, poussée par le gouvernement, reçoit les syndicats afin de refondre des chapitres entiers du statut de cheminot, comme les garanties négociées en faveur de ses contractuels, dans un nouveau « pacte social » qui concerne notamment les carrières et les salaires des agents. Mais le climat interne de la grande maison cheminote est fort dégradé. Même les hauts cadres craquent, alors que jusqu’ici ils se sont toujours exécutés quand les gouvernements successifs leur intimaient l’ordre de construire des TGV financés par de l’endettement ou d’acheter des rames de trains Alstom dont la SNCF n’avait pas besoin, tout en versant à l’Etat des dividendes replets.
Dans un courrier à la ministre des Transports Élisabeth Borne, leur syndicat - le syndicat national des cadres supérieurs du groupe public ferrorivaire - dénonce « le petit jeu pernicieux et irresponsable qui consiste à livrer à la vindicte populaire les cheminots. » Ils fustigent « la faute inexcusable de l’Etat actionnaire » qui après avoir endetté la SNCF de plus de 50 milliards d’euros prétendrait conditionner la reprise de ce fardeau aux gains de productivité de l’entreprise. Leur président adjoint, Jean Wieland, martèle : « Depuis 2008, les hauts cadres se sont démenés pour développer leur groupe, le préparer à la concurrence. Ils sont très choqués de cette stratégie de bouc émissaire qui sous-entend que la SNCF est inactive. » Voilà une mise en garde qu’il serait opportun d’entendre.
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http://bellaciao.org/fr/spip.php?article159589
Le Syndicat Nationale des Cadres Supérieurs du Groupe Public Ferroviaire regrette que l’exécutif stigmatise les cheminots et les livre à « la vindicte populaire », pourtant peu enclin à l’opposition systématique à la direction de la SNCF ou au gouvernement, a adressé récemment à la ministre des transports Madame Borne un courrier qui nous semble instructif, qu’on trouvera ci-dessous.