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Congrès FO: Mailly accusé d’avoir "vendu la classe ouvrière à Macron et au Medef"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le secrétaire général du syndicat, qui s'apprête à passer la main, n'a pas été épargné par certains militants.
SYNDICATS - Le congrès de Force ouvrière n'aura pas été de tout repos pour Jean-Claude Mailly. Durant trois jours, au Grand Palais de Lille, la tribune a vu défiler les militants, et comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus,certains n'ont pas ménagé leur secrétaire général.
En cause, "les-ordonnances-Pénicaud-Macron", comme les appellent les militants, et la position jugée trop conciliante de Jean-Claude Mailly qui n'a pas appelé à manifester face à un texte qui prolonge la loi El-Khomri contre laquelle, pourtant, FO s'était mobilisé.
Certains militants n'ont pas hésité à interpeller directement Jean-Claude Mailly, comme Nathalie Hermant, déléguée chez le volailler Doux, actuellement en liquidation judiciaire. "La ligne rouge a été franchie mes camarades! Nos acquis volent en éclat, le secrétaire général a vendu la classe ouvrière à Macron et au Medef!", s'est-elle exclamée.
"Il a menacé, il a expliqué qu'il nous interdisait de faire grève, c'est scandaleux, inacceptable", a renchéri Fabrice Lerestif de Keolis Armor.
"Vous n'avez pas eu honte à un moment donné?"
"Partout quand vous rencontrez des camarades et que vous parlez de Jean-Claude Mailly, ils baissent la tête et ils disent 'parle-moi d'autre chose'", a affirmé Marc Hébert, du Finistère. "Vous n'avez pas eu honte à un moment donné?", a-t-il lancé à l'adresse des 3500 congressistes présents.
"Certains militants nous ont quittés", a regretté Jean-Louis Basset, cheminot de Lyon. "Oui, on a peut-être évité deux ou trois bricoles pendant cette concertation, mais il est impossible de dire qu'on a évité le pire!", s'est lui insurgé Alexandre Tott, de Florange.
"J'espère que notre futur secrétaire général aura compris qu'il y a un malaise au sein de FO et qu'il est urgent d'afficher des positions claires!", a exhorté Delphine Guégan, syndicaliste chez Monoprix. Certains réclament qu'une "journée de grève" interprofessionnelle soit décidée pour protester contre la politique du gouvernement.
Certains reprochent aussi à Jean-Claude Mailly, 65 ans, le poste qu'il convoite au Comité économique et social européen (Cese). "Jean-Claude Mailly se fait parachuter à Bruxelles pistonné par Pénicaud et Macron. Eh oui, l'indépendance syndicale mène à tout mes camarades!", s'est exclamé Bernard Saas de Dunlop Amiens.
Les divisions internes de ce syndicat hétéroclite ont ainsi monopolisé l'essentiel des plus de 200 prises de paroles entre lundi et ce mercredi soir.




