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La Grèce s'engage à faciliter la privatisation des entreprises publiques

crise Grèce

Lien publiée le 6 août 2012

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Les Echos) La Grèce va adopter une loi visant à lever les obstacles actuels qui entravent la privatisation des entreprises publiques, a annoncé lundi le ministre des Finances Yannis Stournaras.

Le Premier ministre conservateur Antonis Samaras à la tête d'un gouvernement de coalition droite-gauche "a demandé au secrétaire général du gouvernement d'élaborer un projet de loi qui comprendra 77 actes administratifs visant à faciliter les privatisations", a dit M. Stournaras.

A l'issue d'une réunion de M. Samaras avec les chefs des deux autres partis de la coalition, Evangélos Vénizélos, chef des socialistes Pasok, et Fotis Kouvelis de la Gauche démocratique sur les privatisations, M. Stournaras a indiqué que cette loi devrait faciliter les cessions au privé des entreprises qui sont sous la responsabilité des ministères des Finances, des Infrastructures et de l'Energie.

Sous pression des créanciers, UE et FMI, dont les experts ont quitté dimanche Athènes après un contrôle des finances publiques, la Grèce est contrainte d'accélérer les privatisations qui doivent apporter à l'Etat 19 milliards d'euros d'ici 2015 pour accélérer son désendettement.

Les créanciers ont à plusieurs reprises noté les retards pris dans le vaste programme de privatisations.

Outre la banque agricole ATEbank, scindée récemment en deux et dont la partie saine a été reprise par la Banque du Pirée au prix de 95 millions d'euros, la Grèce doit également céder au privé les chemins de fer, la société d'électricité DEI, la caisse d'épargne ou la société de paris sportifs, l'une des plus importantes du pays.

"Le choix de brader la richesse publique, comme le gouvernement a fait avec l'ATEbank, prive l'économie grecque des outils nécessaires pour la reconstruction du pays, et constitue un crime plus important que celui des coupes horribles dans les salaires", a indiqué la Gauche radicale Syriza, principal parti d'opposition.

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ATHENES (Reuters) - La Grèce veut avoir des offres fermes pour l'entreprise publique de production de gaz naturel DEPA et pour le gestionnaire du réseau de gaz DESPA d'ici la fin du mois septembre afin de finaliser la cession de entreprises d'ici la fin de l'automne a dit lundi à Reuters un responsable gouvernemental.

Dans l'espoir de retrouver un peu de crédibilité auprès de ses créanciers, le gouvernement veut accélérer le programme de privatisations. Athènes va également mettre en vente la banque Hellenic Postbank et la société de paris sportifs OPAP.

"Ce que nous voulons à travers les privatisation, outre les recettes qu'elles vont générer, c'est une modification du rôle de l'Etat dans l'économie", a dit le responsable.

Il a ajouté que des entreprises italiennes, américaines et françaises avaient manifesté un intérêt pour les actifs gaziers mis en vente par Athènes. Lefteris Papadimas, Benoît Van Overstraeten pour le service français