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La police évacue violemment la fac du Mirail à 4h du matin
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Violente intervention des forces de l'ordre à 4h du matin, qui ont délogé les étudiants et cheminots en soutien. La préfecture de Haute Garonne annonce que l'évacuation s'est faite sans faire de blessé ; c'est un mensonge !
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Facebook UET
AG commune aux étudiant·e·s et personnel de l’université, les cheminot·e·s ayant la gentillesse de nous accueillir à 12h30 à la Gare de Matabiau
18h : rassemblement à la préfecture à l'appel du Collectif des Réfugiés Occupants du Mirail !
Rendons-nous y tout·e·s ensemble, le plus nombreuses et nombreux possibles. Nous ne laisserons pas faire, ni nous, ni les autres secteurs en grève ! Quand ce gouvernement attaque certain·e·s d’entre nous, il nous attaque tou·te·s !
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Alors que l'université du Mirail est sous menace d'expulsion policière depuis la semaine dernière, des centaines de policiers et CRS, ont dans la nuit de mardi à mercredi, à 4h du matin, débarqué pour déloger la centaine d'étudiants et les cheminots venus en soutien. Une évacuation policière musclée et violente. Un rassemblement de soutien est organisé ce soir à 18h à la préfecture.
Alors que nationalement, la mobilisation étudiante contre la loi ORE et les réformes de Macron ne faiblit pas, la réponse du gouvernement est celle du tout-répressif et des matraques. Après l’évacuation violente de plusieurs universités, c’est au Mirail, l’un des foyers importants de la mobilisation, que le gouvernement a décidé de s’attaquer.
Alors que le Mirail est sous menace d’expulsion depuis plus d’une semaine, les flics viennent de débarquer ce matin à 4h pour évacuer la fac.Dans cette nuit de mardi à mercredi, des centaines de CRS, accompagné de la BAC, ont en effet débarqué au Mirail pour déloger les étudiants et casser le droit de grève de ces derniers et des personnels Biatss. L’administrateur provisoire de la faculté, Richard Laganier, avait en amont préparé le terrain, sortant hier un communiqué statuant sur la tenue des examens, faisant fi de l’occupation et du blocage en cours.
Une centaine d’étudiants, ainsi que des cheminots venus en soutien, se violemment fait expulser. Coups dans les côtes, étudiants à terre, la violence policière est une énième fois présente. Et quoi que diront demain les médias, l’évacuation ne s’est pas faite dans le calme. Actuellement, les étudiants se font « escorté » au métro par les flics.
Face à cette situation, les étudiants et personnels du Mirail ont besoin d’un soutien large et appelle l’ensemble des secteurs à venir à un rassemblement de soutien qui aura lieu ce mercredi soir à 18h à la préfecture. L’Assemblée Générale qui devait se tenir au Mirail à midi 30, se tiendra probablement à la gare de Toulouse Matabiau, les cheminots ayant voté dans leurs Assemblées Générales une motion de soutien aux étudiants, affirmant que, s’ils se faisaient déloger de leurs facs, les cheminots leur ouvrirait leur gare !
Un exemple de soutien et de convergence à multiplier. Montrons au gouvernement que nous continuerons à nous mobiliser, que l’évacuation du Mirail ne nous fera pas taire, et que lorsqu’ils touchent à l’un d’entre nous, nous répliquons par milliers !