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Bordeaux : Manifestation de soutien à Ford
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https://www.sudouest.fr/2018/06/30/bordeaux-manifestation-de-soutien-a-ford-5192867-2780.php
A l’appel de la CGT, près d’un demi-millier de personnes ont exprimé leur soutien envers les salariés de l’usine Ford de Blanquefort, ce samedi dans le centre-ville de Bordeaux
Quelque 400 personnes ont rejoint ce samedi, en début d’après-midi, la place Pey-Berland à Bordeaux pour une manifestation de soutien à l’usine Ford de Blanquefort. Celle-ci est menacée de fermeture après l’annonce, cette semaine, d’un plan social concernant 872 salariés.
Philippe Poutou, l’un des représentants CGT de l’entreprise estime "que Ford n’a rien à faire de la suite" et "qu’il faut pousser les pouvoirs publics à trouver une solution".
Olivier Besancenot était à Bordeaux ce samedi
Des cheminots parisiens participaient à cette manifestation organisée à l’appel de la CGT. Parmi les participants, Olivier Besancenot (NPA), lequel expliquait "qu’il faut souligner que cela existe, éviter l’indifférence", en s’en prenant aussi "à des pouvoirs publics complaisants".
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(afp) Ils étaient plusieurs centaines d'employés de Ford, des anciens de GM&S et des cheminots. Samedi 30 juin, ils ont manifesté dans le centre de Bordeaux, pour protester contre la fermeture de l'usine Ford à Blanquefort (Gironde) et, plus largement, contre la précarité.
"Nous sommes quelques centaines aujourd'hui, ce n'est pas beaucoup, mais c'est le début de la mobilisation contre les suppressions d'emplois...", a déclaré sur les marches de l'opéra Philippe Poutou, délégué CGT de l'usine, qui a donné rendez-vous à la rentrée pour continuer à "construire" une mobilisation sociale.
"Il y a énormément d'emplois en jeu, il y a les nôtres (près de 1.000) et les emplois induits dans la région, autour de 3.000. Ca signifie que derrière, socialement, c'est grave une fermeture d'usine", a-t-il indiqué à la presse.
"C'est le début de quelque chose, d'une vraie bataille, pour imposer à l'Etat et au pouvoir public qui sont quand même lamentablement à côté de la plaque. Ils ont un travail à faire, c'est-à-dire trouver un moyen d'imposer à Ford de financer au moins une activité qui continue derrière", a réclamé l'ancien candidat du NPA à la présidentielle.
"Les patrons licencient, licencions les patrons"
En scandant des slogans comme "Les patrons licencient, licencions les patrons", environ 500 ouvriers, cheminots de Toulouse et Paris, associations, syndicats et partis politiques, selon les syndicalistes, 300 selon la police, ont marché avec de grandes banderoles: "Marche ou grève", "Ford Bordeaux, usine en danger, sauvons les emplois" ou "Faisons tous dérailler Macron".
"C'est la plus grosse entreprise du coin qui est en train de fermer, financée par l'argent du contribuable avec le silence des pouvoirs publics. C'est quand même commun à pas mal de situation d'entreprise", selon Olivier Besancenot (NPA) qui a répondu présent à l'appel des salariés de Ford.
"Il y a une convergence des luttes avec les cheminots, Ford... et on est dans la même problématique : la précarité. A l'opéra, il y a beaucoup de vacataires", a expliqué à l'AFP Peter Schüler, accessoiriste venu manifester avec des techniciens et des chanteurs de l'opéra.
Fin février, Ford avait annoncé qu'il cessait tout investissement dans son usine girondine, et qu'il cherchait un repreneur pour ce site de fabrication de boîtes de vitesses. Selon les syndicats, Ford a reçu 50 millions d'euros de financements publics depuis 2013 en échange de la garantie de maintenir un millier d'emplois sur le site pendant cinq ans.