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La perte de biodiversité sur la planète précipite l’extinction humaine

écologie

Lien publiée le 7 août 2018

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https://www.anti-k.org/2018/08/06/la-perte-de-biodiversite-sur-la-planete-precipite-lextinction-humaine/

Publico.es, 2018-08-05 13:36:14

« La disparition de l’espèce humaine peut se produire et la situation est plus préoccupante qu’il n’y paraît », déclare Marc Furió paléontologue.

La perte de la biodiversité, qui, selon l’Organisation des Nations Unies affecte 58% de la surface de la terre, en dessous du seuil de sûreté, est l’un des plus grands pour la survie de l’espèce humaine, qui pour le paléontologue Marc Furió , est vouée à l’extinction.

« Il y a neuf limites que les êtres humains ne doivent pas dépasser » et la perte de biodiversité « en est le plus inquiétant vu le rythme d’extinction des espèces », a déclaré ce chercheur de l’Institut catalan de paléontologie Miquel Crusafont  et professeur à l’Université autonome de Barcelone.

« La disparition de l’espèce humaine peut se produire et la situation est plus inquiétante qu’il n’y paraît »

Nous paléontologistes « travaillons sur les extinctions », a-t-il souligné, « et bien que dans l’imagination populaire c’est inconcevable et un sujet tabou, la disparition de la race humaine peut se produire et la situation est plus préoccupante qu’il n’y paraît ».

A son avis, « Les choses vont plus vite que ce que nous le pensions » et le bien-être humain « dépend de l’existence de nombreuses espèces avec toutes les relations écologiques mainte-nues qui s’équilibrent entre elles et que tout soit en équilibre, si nous supprimons cet équilibre des écosystèmes, ils s’effondrent.

On arrive à un moment de « perte de contrôle », le changement climatique est l’une une des limites à ne pas dépasser » et si nous ne pouvons l’arrêter, « nous devons penser à ce qu’il faut faire pour minimiser ses effets. «

Dans le livre « L’espèce humaine. Les voies pour en éviter l’extinction », publié par National Geographic, Marc Furió et Pere Figuerola, biologiste et écrivain scientifique, énumèrent les défis auxquels sont confrontés les êtres humains pour leur survie au fil du temps. «Le changement climatique est suffisamment lent pour ne pas le remarquer d’un jour à l’autre, mais trop rapide vite pour que la vie peine à s’y adapter »

Le changement climatique est pour Furio, « suffisamment lent pour ne pas le remarquer d’un jour sur l’autre, mais assez rapide pour que la vie peine à suivre le rythme. »

« Nous allons voir des choses que nous n’avons jamais vues, nous ne savons pas jusqu’où il va aller, quelles vont en être les conséquences, nous ne savons pas si la Terre récupèrerait si on mettait fin aux combustibles fossiles et quels seraient les dommages causés.  » Le scientifique a désigné l’utilisation excessive des terres pour l’agriculture avec leur contamination chimique, une limite planétaire déterminée par la science à ne pas dépasser pour assurer la survie des êtres humains.

« Il y a une non écrite: si vous ne voulez pas mourir prématurément commencez par vous soigner », a-t-il précis, le livre  «est optimiste, il décrit le problème, mais il donne des solutions ».
Selon lui, « Nous sommes nombreux et consommons beaucoup or un système durable passe par un retour aux années 50, alors on dépensait peu et on réutilisait beaucoup, ce qui aujourd’hui est une atteinte à notre liberté. «

« Nous ne savons pas si nous pouvons stopper les conséquences d’un dépassement, mais on doit connaitre le problème et être prêts pour ses conséquences.  C’est comme si vous vous approchiez d’une falaise, vous pouvez ralentir, sauter ou accélérer, mais vous la voyez, c’est trop tard. «

Madrid 04/08/2018

https://www.publico.es/