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Bordeaux : des centaines de manifestants pour le maintien des emplois à Ford Blanquefort

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Lien publiée le 22 septembre 2018

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/bordeaux-plusieurs-centaines-de-manifestants-pour-le-maintien-des-emplois-a-ford-blanquefort-1537628651

24 heures après la venue du ministre de l'économie en Gironde et ses déclarations sur le dossier de reprise du site les syndicats CGT et CFTC de Ford entendaient maintenir la pression dans la rue. Ce samedi ils ont rassemblé près d'un demi millier de manifestants dans les rues de Bordeaux.

Objectif : maintenir la pression malgré le projet de reprise

Ce vendredi Bruno Lemaire a assuré aux syndicats de l'usine que le constructeur américain était en négociations avec un repreneur potentiel, le belge Punch. Mais les garanties en matière d'emplois et de carnet de commande de boites à vitesse restent floues. 

Les 847 salariés de Ford devraient être fixés sur leur sort d'ici la fin du mois d'octobre.  Certains semblent déjà dépités et la mobilisation dans la manifestation de ce samedi était plutôt faible. Ils étaient bien plusieurs centaines à battre le pavé entre la Place de la République et la Victoire mais ce sont surtout des militants du Nouveau Parti Anticapitaliste qui ont garni les rangs du défilé. Les salariés de Ford, eux, étaient à peine une centaine dans le cortège, comme si leurs collègues attendaient déjà le couperet d'un plan social.

C'est dommage d'être si peu nombreux. Les gens sont résignés, ils en ont marre, pourtant il faut bien se battre.

- Armelle, épouse d'un salarié

Philippe Poutou, délégué CGT du site de Blanquefort a estimé que "la lutte continue dans des conditions un peu différentes puisqu'on a maintenant un gouvernement qui s'est repositionné en défense du dossier, après plusieurs mois de silence absolu".  "L'espoir revient un petit peu mais on ne lâche pas le morceau".

Ce qui est clair c'est que le repreneur belge ne reprendra pas l'ensemble des salariés. On évoque déjà un plan de départ en préretraite qui pourrait concerner 300 à 400 salariés sur les 847 que compte l'usine aujourd'hui.