[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

Touyre-Montbel: vers une autre agriculture ?

agriculture

Lien publiée le 23 septembre 2018

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.npa-ariege.org/spip/spip.php?article2365

Le Conseil départemental ariégeois persiste dans son projet de détournement de la rivière Touyre pour augmenter la capacité de réserve d’eau du lac de Montbel. Ce projet est avant tout motivé par la demande croissante en eau de l’agriculture productiviste dans les plaines en aval.
Notre site avait exposé le problème à de nombreuses reprises et une pétition a été lancée par EELV 09, le groupe d’action FI de Lavelanet et le NPA 09.

http://www.npa-ariege.org/spip/spip.php?article2315

Un article de « La Dépêche » du 20 septembre 2018, au sujet de l’inquiétude des agriculteurs face à la sécheresse, donne la parole à un ingénieur de l’Agence de bassin Adour-Garonne et à un représentant de la Confédération paysanne qui confirment bien que le problème n’est pas d’augmenter les réserves d’eau mais d’économiser cette ressource précieuse en changeant d’agriculture.
Pour Nicolas Hébert ( de l’Agence de l’eau ), au sujet de l’Occitanie : « Les prélèvements d’eau pour une utilisation agricole se concentrent sur la période estivale, au moment de l’étiage. Ils représentent 70 % des prélèvements totaux soit un milliard de mètres cubes. Et cela concerne seulement 10 % des surfaces agricoles ». « Le maïs représente ainsi deux tiers de la surface irriguée, suivi de près par l’arboriculture » poursuit le journal.
« Pour Nicolas Girod ( de la Confédération paysanne ), ces sécheresses remettent en question le modèle agricole fondé sur le maïs et le soja : » L’eau est un bien commun qui doit d’abord servir à l’utilisation directe par la population, puis au bétail et ensuite à l’irrigation des cultures alimentaires. L’irrigation des cultures fourragères vient en dernier lieu, martèle-t-il. Il faut retrouver une autonomie fourragère sur nos terres, réimplanter des plantes qui résistent à la sécheresse, réussir à se passer des cultures de printemps qui ne résistent pas au manque d’eau et de désintensifier certaines zones".
Ce n’est pas cette hiérarchie que choisit le Conseil départemental d’Ariège qui préfère, avec l’Agence de l’eau Adour-Garonne, d’ailleurs ..., dépenser 13 millions d’ Euros d’argent public pour un tel projet, au détriment de l’amélioration de l’alimentation en eau des populations.

Voici les propositions du NPA au sujet de l’agriculture :

http://www.npa-ariege.org/spip/spip.php?article1925

Enfin, une petite illustration du Touyre le 20 septembre 2018 avec l’arrivée, en haut du mur, d’ un « égout » ( en fait c’est le ruisseau du Gamat qui a été enterré ) en aval du pont du Lauraguel, quelques centaines de mètres avant le lieu du captage du Touyre dans le projet départemental.