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La Poste veut toujours interdire l’accès au syndicaliste licencié
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

La cour d’appel de Versailles ne peut pas trancher dans l’immédiat le litige opposant La Poste et Gaël Quirante, délégué Sud Poste. L’affaire sera plaidée en décembre.
L’épisode judiciaire du jour, qui oppose le syndicaliste Gaël Quirante à son ex-employeur, La Poste, a tourné court ce mercredi à Versailles. Les magistrats devaient examiner l’appel de La Poste qui veut que l’accès à ses bureaux et centres de tri soit interdit au représentant syndical licencié.
En avril dernier, La Poste avait été déboutée de cette requête par le tribunal de grande instance de Nanterre mais elle a fait appel et entend bien obtenir de la justice que le syndicaliste très actif ne puisse plus mettre pied ses locaux alors que la grève engagée il y a sept mois se maintient. Et Gaël Quirante, toujours représentant de Sud Poste, est de tous les rassemblements et réunions avec les facteurs. La Poste ne l’accepte pas.
Un conflit inextinguible
Comme à chaque convocation de Gaël Quirante devant la justice, ses soutiens l’ont accompagné. Haut-parleur, trompettes, slogans qui claquent, banderole et stand de sandwich… c’est une manifestation d’environ 120 personnes, en bonne et due forme, qui a animé la rue Carnot où est située la cour d’appel, avant l’audience. Avec la présence de l’ex porte-parole du NPA, Olivier Besancenot, qui fut facteur à Neuilly.
C’est avec lui que Gaël Quirante avait participé à la « séquestration » de cadres de La Poste lors d’un mouvement de grève en 2010. Ce qui lui a valu d’être licencié pour faute lourde. Au-delà des revendications sociales, c’est là l’origine de l’inextinguible conflit entre le représentant syndical et son employeur.
« Réfléchir sérieusement à une médiation judiciaire »
La cour d’appel n’a donc pas pu le trancher ce mercredi. Car entre la décision qui déboute La Poste de ses demandes consistant à faire interdire l’accès de Quirante à ses locaux et le rendez-vous de Versailles, La Poste a de nouveau saisi la justice pour de nouvelles « intrusions » de l’intéressé dans les bureaux.
Ce dossier récent aurait dû être joint à celui de Versailles. Cela n’a pas été le cas. L’ensemble sera donc plaidé le 5 décembre prochain. La présidente de la cour a invité les deux parties à « réfléchir sérieusement à une médiation judiciaire » d’ici là. Quoi qu’il en soit, difficile d’imaginer que la prochaine audience s’ouvrirait autrement qu’au son d’une nouvelle manifestation.




