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FO : la succession compliquée de Pascal Pavageau
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les deux principales tendances de la centrale n'arrivent toujours pas à se mettre d'accord sur un candidat de consensus pour le poste de numéro un. La date limite pour les candidatures est fixée à mardi.
Ce n'est pas pour rien qu'on surnomme ce syndicat l'auberge espagnole. Francs-maçons, trotskistes divers et variés, anarchistes, réformistes de tous bords : Force ouvrière est traversée par de nombreux courants. Les numéros un successifs de la troisième confédération française ont réussi à maintenir peu ou prou tout le monde sur le même bateau. Mais cet équilibre fragile est menacé aujourd'hui.
Les tractations sont intenses depuis dix jours entre réformistes et trotskistes du POI pour tenter de s'accorder sur un successeur à Pascal Pavageau à la tête de la centrale. Ces deux tendances représentent 80 % des voix du Comité confédéral national, le parlement de FO qui va élire son secrétaire général, les 21 et 22 novembre. Qu'elles s'allient et les jeux seront faits.
Séisme
Mais elles n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord. Alors que la date limite de dépôt des candidatures est fixée à mardi prochain, un scénario qui verrait l'organisation étaler ses divisions avec trois candidats, voire plus, n'est pas exclu. Il ouvrirait une crise sans précédent.
Après le séisme provoqué par la révélation, le 10 octobre, de l'existence d'un fichier occulte sur les cadres de FO, réformistes et trotskistes du POI se sont accordés pour éviter que Force ouvrière ne se retrouve dans la même situation que la CGT qui, il y a quatre ans, a traîné pendant de longs mois l'affaire du train de vie de Thierry Lepaon, le prédécesseur de Philippe Martinez. Pascal Pavageau a été rapidement poussé vers la sortie . Mais il reste le plus difficile à faire : désigner le nouveau capitaine.
Refus catégorique
Les anarchistes ont tiré les premiers, en présentant la candidature de Patrice Clos. Le numéro un de la Fédération des transports qui a, comme eux, soutenu jusqu'au bout Pascal Pavageau ne devrait recueillir qu'autour de 15 % des voix.
Pour succéder à Pascal Pavageau, un homme aurait pu faire consensus entre réformistes et trotskistes et souder ainsi l'organisation. Il s'agit de Franck Bergamini. Etiqueté réformiste mais non clivant, le tout juste quadra, secrétaire général de l'Union départementale des Bouches-du-Rhône est l'une des sept personnes qui cogèrent actuellement la centrale avec son bureau confédéral (direction resserrée). Mais il a confirmé en début de semaine son refus catégorique de monter à Paris.
Difficile d'imaginer que les trotskistes du POI s'accordent sur le métallo Frédéric Homez, chef de file des réformistes. Le nom de Christian Grolier est lui aussi évoqué. Ce quinquagénaire numéro un de la Fédération générale des fonctionnaires plutôt soutenu par le POI - dont il dément être membre - a ses chances. Mais cela renâcle dans le camp réformiste.
Emiettement
Si Christian Grolier y va, certains affirment que les réformistes pourraient présenter leur propre candidat. A défaut d'accord entre les deux principales sensibilités de FO, il pourrait donc y avoir trois bulletins le 21 novembre. Et même quatre... Car pourrait alors tenter sa chance Serge Legagnoa, qui vient de la Fédération des employés et cadres et dont on disait avant la crise qu'il pourrait succéder dans quelques années à Pascal Pavageau. Même s'il est désormais en situation difficile car il a soutenu jusqu'au bout l'ancien secrétaire général.
La perspective d'un tel émiettement ne ravit ni les réformistes ni les trotskistes. D'aucuns, dans ce contexte, évoquent la possibilité qu'ils aillent chercher comme compromis un « pape de transition ». Le nom d'Yves Veyrier, le plus ancien membre du bureau confédéral, âgé de soixante ans, est évoqué. Une ultime réunion est prévue lundi matin avant celle, l'après-midi du dernier bureau confédéral, si d'ici là aucun accord n'a été trouvé.




