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Le syndicat FO condamné pour non-respect du droit du travail
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Série noire pour Force ouvrière (FO)... Le syndicat a été condamné ce vendredi dernier par le tribunal des prud'hommes de Longjumeau (Essonne) pour non-respect du droit du travail. Un comble.
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Selon les informations du Parisien, le syndicat aurait imposé le statut d'auto-entrepreneur à un de ses militants, Bernard Baillard, 65 ans.
Détaché à l'école du syndicalisme de la centrale
Ancien policier, l'homme est un fidèle de FO. En 2006, alors qu'il était détaché par son syndicat, la SGPolice-FO, pour être formateur au CFMS, l'école du syndicalisme de la centrale, Force ouvrière lui demande de prendre sa retraite de la police afin que sa délégation soit attribuée à quelqu'un d'autre.
Il était entendu qu'à la retraite, Bernard Baillard devait continuer ses missions au CFMS. "Je faisais le même nombre d’heures qu’un salarié", commente-t-il.
La différence entre sa pension de retraite et son ancien salaire lui était versée en liquide par le syndicat.
"FO a toujours dénoncé ce statut"
En 2008, la loi sur la transparence des comptes des syndicats entre en vigueur. Le syndicat demande alors à Bernard Baillard de prendre le statut d'auto-entrepreneur, "alors que FO a toujours dénoncé ce statut", ironise-t-il.
Sauf que, début 2017, Bernard Baillard est licencié après un accident du travail, ce que le sexagénaire n'a pas avalé : "Belle démonstration d’une gestion des ressources humaines !".
Ce vendredi, le syndicat a donc été condamné à lui verser 100 000 euros de rappels de salaires, dommages et intérêts inclus, relate Le Parisien.
"Le juge m’a rendu ma dignité et mon honneur [...] Ce n’est pas FO qui est responsable, mais quelques hommes qui font du mal au syndicat", assure l'ancien policier.
Déjà condamné en 2001
En 2001, Force ouvrière avait déjà été condamné pour non-respect du droit du travail. Le syndicat n'avait pas payé les heures supplémentaires et n'avait pas respecté les congés des chauffeurs de son patron d'alors, Marc Blondel.
La semaine passée, Le Parisien révélait combien les dirigeants de la centrale étaient choyés. Loyer, billets de train et d'avion, dépenses non justifiées... en 2017, le montant des notes de frais cumulées des 13 membres du bureau confédéral s'est élevé à 388 683 euros.
Le syndicat traverse une mauvaise passe. L'élection du successeur de celui qui venait de succéder à Jean-Claude Mailly en tant que secrétaire général, doit se tenir ce mercredi.
Les révélations de l'existence d'un système de fichage des cadres du syndicat en interne avaient, en effet, poussé Pascal Pavageau à la démission.




