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Chez les cheminots, la CGT reste en tête

SNCF

Lien publiée le 23 novembre 2018

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

https://www.anti-k.org/2018/11/23/elections-professionnelles-chez-les-cheminots-la-cgt-reste-en-tete/

(Le Parisien) Résultats des élections professionnelles des cheminots : la CGT reste en tête, l’UNSA conforte sa deuxième place (23,96 %), suivi de SUD Rail (17,28 %)

A l’issue des élections professionnelles à la SNCF, les équilibres syndicaux restent stables. La CGT – contestataire – reste numéro un avec 34,02 % des voix.

Même une grève historique de 36 jours, perdue, contre la réforme ferroviaire, n’aura pas véritablement fait bouger les équilibres syndicaux à la SNCF. Les 151 000 cheminots de la compagnie, qui étaient appelés à voter depuis vendredi dernier, ont maintenu la CGT (34 % des voix) en première position des organisations syndicales de la SNCF.

Un colosse toujours maître du dialogue social dans l’entreprise publique malgré, donc, son échec à faire obstacle à la réforme ferroviaire (fin du statut de cheminot pour les nouveaux embauchés à partir du 1er janvier 2020, transformation en société anonyme, etc.).

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« Ce n’est pas vraiment une surprise, estime cependant Benjamin Raigneau, le DRH du groupe SNCF. L’évolution des tendances lors des élections professionnelles se fait toujours lentement. Et dans cette grève, les organisations syndicales sont restées sur la même ligne ». Au final, on prend les mêmes et on recommence.

Derrière la CGT, l’UNSA conforte sa deuxième place avec 23,96 % des voix, suivi de SUD Rail (17,28 %), qui enregistre la plus forte progression par rapport aux élections de 2015 (+ 0,5 %). Quatrième et toujours dernière organisation professionnelle représentative, la CFDT (14,30 % des voix) encaisse, elle, la plus forte baisse (-0,8 %).

Le dialogue social risque de se compliquer

Si sur le papier, c’est le statut quo qui domine, dans les faits, le dialogue social risque de se compliquer légèrement à un moment où la direction de la SNCF doit mettre en place la réforme ferroviaire et préparer l’ouverture à la concurrence en 2020. Depuis la réforme du Code du travail, il y a un an, fini les accords d’entreprise qui peuvent être signés avec des syndicats représentant seulement 30 % des salariés (et à condition que ceux pesant 50 % ne s’y opposent pas). La réforme mise en place par ordonnance par Emmanuel Macron prévoit une représentative syndicale de plus de 50 %.

« Ce n’est pas un problème, assure Benjamin Raigneau. Depuis cette réforme, nous n’avons pas baissé le rythme des accords signés avec les organisations syndicales ». Une analyse loin d’être partagée par les syndicats réformistes, la CFDT et l’UNSA qui rappellent que SUD ne signe que très, très rarement des accords à la SNCF. La CGT reste donc en position d’arbitre.

« Si elle décide de bloquer le dialogue social, elle portera la responsabilité de la régression sociale des cheminots », prévient Roger Dillenseger, le secrétaire général de l’Unsa-ferroviaire.