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Les gilets jaunes vont-ils boycotter le Champ-de-Mars pour marcher vers l’Élysée?
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La manifestation des gilets jaunes à Paris le samedi 24 novembre doit se tenir sur le Champ-de-Mars, selon les autorités, mais le mouvement s'y oppose.
Où manifesteront les gilets jaunes samedi 24 novembre à Paris? Si la préfecture de Paris a répondu favorablement aux demandes d'installation sur le Champ-de-Mars, une autre partie du mouvement se dit prête à investir "le cœur de Paris" et approcher l'Élysée, quitte à braver les interdictions.
Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a annoncé jeudi qu'une manifestation de "gilets jaunes" pourra se dérouler samedi au Champ-de-Mars à Paris, une semaine après une première journée de mobilisation. Ce lieu offre "les conditions de sécurité nécessaires", écrit le ministère, ajoutant qu'un "dispositif de sécurité" sera par ailleurs mis en place pour protéger les "lieux sensibles" de la capitale.
"Plusieurs demandes ont été déposées pour organiser cette manifestation au Champ-de-Mars", précise le communiqué.
"On ne sait pas qui a formulé la demande pour le Champ-de-Mars"
Sur les réseaux sociaux pourtant, plusieurs messages semblent douter de cette affirmation, indiquant par exemple que ces demandes ne seraient "pas officielles". "A priori il y a une demande qui a été formulée seulement on n'arrive pas à trouver la personne qui l'a formulée", a dit ce matin sur LCI Laëtitia Dewalle, porte-parole des gilets jaunes dans le Val-d'Oise.
"Moi je sais que ce n'est pas moi, je sais que d'autres collectifs ne l'ont pas fait non plus. Donc qui a fait cette demande? C'est une grande question aussi pour nous", a-t-elle expliqué.
Depuis plusieurs jours, les gilets jaunes ont fait savoir qu'ils souhaitaient défiler place de la Concorde. Plusieurs appels en ce sens ont été diffusés sur les réseaux sociaux. Mais les autorités rejettent catégoriquement cette option. "La liberté de manifester est un droit fondamental, il n'est donc évidemment pas question d'interdire la manifestation. Il est en revanche exclu qu'elle se déroule place de la Concorde, pour d'évidentes raisons de sécurité", rappelle le communiqué du ministère de l'Intérieur.
Invité sur le plateau de BFMTV mardi soir, le secrétaire d'État à l'Intérieur Laurent Nuñez a expliqué que "certains périmètres, par essence, ne peuvent accueillir des manifestations parce qu'ils n'offrent pas toutes les conditions de sécurité". "La Concorde, ce n'est pas possible. On interdit systématiquement les manifestations déclarées sur la Concorde. On essaie toujours de trouver des lieux plus secure", a-t-il indiqué.
À noter que des rassemblements politiques sont parfois autorisés sur la place de la Concorde. Le 15 avril 2012, à quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy avait tenu un meeting devant plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Appel à rejoindre "le cœur de Paris"
Malgré l'autorisation de manifester au Champ-de-Mars, et l'interdiction des autres lieux convoités, plusieurs voix de gilets jaunes appellent à ne pas manifester sur la pelouse de la Tour Eiffel, mais bien "dans le cœur de Paris".
Priscillia Ludosky, l'une des portes-paroles du mouvement, a assuré jeudi après-midi sur LCI que la manifestation "n'aurait pas lieu sur le Champ-de-Mars". "Ce sera certainement autour de l'Élysée de toute façon, c'est symbolique, ça représente l'État, donc ce sera forcément au cœur de Paris, très certainement au niveau du rond-point des Champs-Élysées", a-t-elle expliqué, ajoutant que le mouvement annoncerait son parcours dans un communiqué diffusé vendredi.
"Nous ne sommes pas partis pour aller faire un pique-nique géant sur un carré d'herbe mais bien pour faire une mobilisation citoyenne dans les rues de Paris, estime Laetitia Dewalle, porte-parole dans le Val-d'Oise. Se retrouver parqués comme des petits moutons qui vont brouter de l'herbe, ce n'est pas du tout notre objectif (...) le Champ-de-Mars ne répond en rien à la raison de notre mobilisation."
Le préfet de Paris Michel Delpuech a renforcé les mises en garde ce vendredi matin, rappelant qu'un "territoire" parisien avait fait l'objet d'un arrêté préfectoral empêchant les manifestations de samedi de s'y tenir: "Les manifestations ne pourront pas se dérouler dans un périmètre assez large autour de l'Élysée, qui englobera le Petit Palais, de l'autre côté la Place de la Concorde, les abords de l'Assemblée nationale, Matignon", a-t-il indiqué.
Marine Le Pen a suggéré vendredi que les gilets jaunes puissent manifester sur les Champs-Élysées. "Qu'est-ce qui justifie que le peuple français ne puisse pas manifester sur les Champs-Élysées, où beaucoup d'autres rassemblements (Coupe du Monde, Nouvel An...) ont lieu?", a demandé sur Twitter la présidente du Rassemblement national (RN, ex-FN), qui soutient ce mouvement mais n'a pas manifesté personnellement le 17 novembre. Marine Le Pen avait accusé jeudi le gouvernement de vouloir "minimiser le mouvement" en proposant le Champ-de-Mars, "qui est une place gigantesque".