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Les médias tentent d’imposer Benjamin Cauchy (extrême droite) comme porte-parole des gilets jaunes

Gilets-jaunes

Lien publiée le 26 novembre 2018

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Les grands médias de la bourgeoisie tentent d'imposer cet individu nauséabond comme porte-parole des gilets jaunes. Celui-ci s'oppose à la manifestation de samedi prochain 1er décembre sur les Champs-Elysées. 

Tout ceci s'inscrit dans la volonté de construire un face à face entre Macron et l'extrême-droite.

Les gilets jaunes doivent prendre conscience que des opérations de ce type vont se mettre en place contre leur mouvement. Face à cela, il faut opérer la jonction avec le mouvement ouvrier organisé, pour aller vers une grève générale et un blocage de l'économie !

Benjamin Cauchy. Porte-parole des "gilets jaunes" en Haute-Garonne / © France 3 Occitanie

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Qui est vraiment Benjamin Cauchy, le porte-parole des “gilets jaunes” à Toulouse ?

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-qui-est-vraiment-porte-parole-gilets-jaunes-benjamin-cauchy-1578957.html

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PARIS (Reuters) - Le mouvement des Gilets Jaunes qui agite la France depuis le 17 novembre va élire des porte-parole dans l'espoir de pouvoir entamer des négociations avec le gouvernement, a annoncé dimanche un de leurs représentants.

"Nous sommes en train de nous concerter pour avoir des représentants de manière à pouvoir discuter avec le gouvernement et le président Macron de façon constructive pour aller dans le sens de l'échange et faire en sorte que ce mouvement sorte de la crise", a déclaré sur BFM TV Benjamin Cauchy, une des figures de proue du mouvement à Toulouse.

Il a dénoncé dans le même temps comme une "fake news" l'appel à un "acte 3" de la mobilisation le samedi 1er décembre à Paris lancé sur une page de Facebook se revendiquant des Gilets jaunes.

"C'est de l'intox", a-t-il dit, "pour l'instant, ce n'est pas d'actualité, ce qui a pu être diffusé, j'ai peur que ce soit encore quelque chose qui serve à discréditer les Gilets jaunes."

L'appel en question avait suscité dimanche soir près de 110.000 marques d'intérêt.

Selon RTL, une réunion était prévue dimanche soir pour désigner cinq porte-parole officiels du mouvement.

Benjamin Cauchy a indiqué qu'il était candidat à cette fonction, dont les titulaires doivent être désignés selon lui par des "référents" régionaux des Gilets jaunes dans des conditions qu'il n'a pas précisées.

Le responsable toulousain a condamné les violences qui ont émaillé la manifestation de samedi à Paris, déclarant que ce qui s'est passé sur les Champs-Elysées, "ce n'est pas la France des Gilets jaunes".

La préfecture de police de Paris a fait état dimanche matin d'un dernier bilan de 103 interpellations, dont 101 ont été suivies d'une garde à vue. Cinq gendarmes figurent au nombre des 24 blessés recensés.

Quelque 106.000 personnes, dont 8.000 à Paris, ont manifesté samedi en 1.619 points du territoire français, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, soit un tiers de la mobilisation constatée une semaine plus tôt.

"REDONNER DES PERSPECTIVES"

Interrogé sur BFMTV, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a condamné les violences parisiennes.

"J'ai vu des casseurs, des extrémistes, une violence qui n'est pas acceptable", a-t-il dit.

Pour le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, "ce ne sont pas des gilets jaunes qui ont manifesté c'est la peste brune qui a manifesté" à Paris. La peste brune désignait le nazisme pendant la Seconde guerre mondiale.

"Ceux qui étaient sur les Champs-Elysées, je ne les confonds pas du tout avec les Gilets jaunes (...) Ce sont des manifestants, des casseurs professionnels", a-t-il dit lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.

S'exprimant à Bruxelles après le sommet européen qui a validé l'accord organisant le retrait de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, le président Emmanuel Macron a fait allusion au mouvement de protestation en le replaçant dans un contexte européen.

"Dans toutes nos démocraties, il est clair que notre devoir est de réussir à redonner aux classes populaires et aux classes moyennes des perspectives", a-t-il dit. "Force est de constater qu'à ce stade nous n'avons pas réussi à construire un nouveau modèle de développement économique inclusif".

INSTALLATION D'UN HAUT CONSEIL POUR LE CLIMAT

Le chef de l'Etat, qui doit préciser mardi la façon dont son gouvernement compte mener la transition écologique, devrait mettre en place à cette occasion un Haut conseil pour le climat regroupant des experts et des personnalités comme Laurence Tubiana, ambassadrice de la COP 21, et l'écologiste Pascal Canfin, directeur pour la France du WWF.

Selon le Journal du dimanche, qui cite l'Elysée, cette instance rattachée à Matignon sera dotée de moyens, pourra intervenir "sur toutes les politiques publiques", leur élaboration et leur évaluation, et devra s'assurer de la "soutenabilité sociale et économique de ces politiques".

Pour autant, l'exécutif ne renonce pas à la nouvelle hausse des taxes sur les carburants programmée pour 2019.

"C'est peut-être sur les mesures d'accompagnement qu'on peut s'entendre, mais le cap de la transition énergétique doit être tenu", a souligné Bruno Le Maire, pour qui la crise actuelle "dépasse de loin la question des carburants".

Le ministre de l'Economie et des Finances a appelé de ses voeux une "réponse citoyenne". Il a proposé d'"organiser dans les territoires, au plus près des Français, des rencontres avec ceux qui ont quelque chose à dire", en y associant les forces économiques, afin de "construire les solutions les plus adéquates".

(Yann Le Guernigou, avec Myriam Rivet à Paris, Jean-Baptiste Vey à Bruxelles et Mourad Guichard à Orléans, édité par Eric Faye)