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Manon Aubry, tête de liste France insoumise aux européennes
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Aucun autre parti n'est autant avancé dans la préparation des élections européennes. A cinq mois du scrutin (26 mai 2019), la France insoumise a dévoilé les 79 candidats qui défendront ses couleurs au printemps prochain. Si elle doit être entérinée par les adhérents au cours d'une convention qui a lieu durant le week-end à Bordeaux, la liste, à retrouver en intégralité en fin d'article, devrait être la bonne.
Elle sera dirigée par une novice en politique. A 29 ans, Manon Aubry était jusqu'à présent porte-parole de l'ONG Oxfam, spécialisée dans la lutte contre les inégalités et l'évasion fiscale. Elle rejoint le mouvement de Jean-Luc Mélenchon à l'occasion de ce scrutin pour, explique-t-elle dans une vidéo, "passer du rôle de vigie citoyenne au rôle de décideur politique pour ouvrir les portes du pouvoir au monde associatif".
Le choix de cette personnalité est à la fois un symbole sur la priorité que veut défendre le mouvement à l'occasion de la première élection post-présidentielle mais aussi une tentative de montrer qu'il n'est pas restreint à un clan mélenchoniste. La constitution de la liste a en effet donné lieu à plusieurs polémiques internes avec des départs contraints ou volontaires jusque dans les derniers jours.
Longtemps pressenti pour mener la liste, le bras droit de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard est finalement en deuxième position. Il formera un duo avec Manon Aubry.
Maurel et Amrani en position éligibles, pas Mélenchon
Parmi les personnalités qui figurent en position éligibles, on retiendra la présence de l'eurodéputé sortant Younous Omarjee. C'est aussi le cas d'Emmanuel Maurel qui a récemment claqué la porte du PS après n'avoir pas réussi à remporter l'élection pour devenir premier secrétaire. En sixième position, il est assuré de rempiler au Parlement européen. Farida Amrani, qui a subi une désillusion lors de la récente législative partielle pour succéder à Manuel Valls dans l'Essonne est neuvième.
Pour d'autres personnalités, l'élection dépendra du score réalisé par La France insoumise. Avec un scrutin à la proportionnelle, 10% des voix n'assurera pas 10 élus dans la mesure où la France n'a que 79 sièges. En conséquence, le politologue Thomas Guénolé (14e) et l'ancien député EELV Sergio Coronado (16e) ne siégeront qu'en cas de score très élevé. Pour l'heure, le mouvement est crédité d'un peu plus de 10%.
Une certitude pour conclure: Jean-Luc Mélenchon ne sera pas élu. A titre de symbole, le président du groupe LFI à l'Assemblée est présent mais en avant-dernière position.




