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Toulouse. Les ouvriers de Carrefour supply chain en grève et des gilets jaunes en soutien
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Crédits photo : UD CGT 31
Face à une nouvelle preuve de mépris de Carrefour qui refuse aux ouvriers une prime, ceux-ci ont décidé de se mettre en grève, rejoints par des gilets jaunes venus en soutien sur le piquet pour bloquer les livraisons.
vendredi 21 décembre
Ce n’est pas la première fois que les Gilets Jaunes se rendent sur le site de Logidis, à Colomiers, filiale et centre d’achat de Carrefour. En effet, depuis le début du mouvement, le site a déjà été bloqué à plusieurs reprises contre le géant de la grande distribution, qui licencie les salariés par milliers, et reçoit des millions de CICE.
Cette fois-ci néanmoins, le contexte est différent, car ce sont les ouvriers qui ont décidé de se mettre en grève « contre la vie chère, pour l’augmentation des salaires et la préservation de nos emplois », selon la CGT. En effet, alors que le gouvernement, pour calmer la colère sociale, en a appelé à quelques primes exceptionnelles que pourraient verser les employeurs, la direction de Carrefour a tout bonnement refusé d’en accorder à ses salariés.
Carrefour supply chain à Colomiers ce sont près de 350 salariés, dont plus de la moitié en intérim, avec des contrats en 3×8, dépassant à peine le SMIC, malgré l’ancienneté de certains ouvriers qui y travaillent depuis plus de 30 ans et qui ne touchent pas plus de 1400 euros. Et des patrons qui refusent même d’accorder de quoi finir l’année plus sereinement.
Les salariés n’en sont pas à leur première grève, ni à leur dernière étant donné que le site est menacé de délocalisation depuis plusieurs années. Mais aujourd’hui, leur mouvement de grève s’inscrit dans un contexte national explosif, où les travailleurs, les chômeurs, tous ceux qui sont touchés par la précarité relèvent la tête contre la vie chère.
Ils étaient ainsi une soixantaine ce vendredi matin à se mettre en grève, rejoints dès 6h par des gilets jaunes et des syndicalistes pour bloquer les convois. Une banderole plus qu’explicite affichait ainsi : « Bompard [PDG de Carrefour] lâche la prime crevard. Gilets jaunes solidaires ». Cette entraide à petite échelle qui démontre la force de frappe que pourrait avoir la généralisation de la grève pour mettre à mal, en plus de Carrefour et tous les autres escrocs patronaux, ce gouvernement des riches.
Alors que l’acte VI se prépare, et que différentes actions ont eu lieu à Toulouse toute la journée pour célébrer comme il se doit l’anniversaire de Macron, la CGT Carrefour appelle de son côté à poursuivre la grève jusqu’au 24 décembre. Les ouvriers ont dans tous les cas l’air bien déterminé à exiger ce qui leur est plus que dû.





