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Le fondateur du plus gros « hedge fund » pessimiste sur la conjoncture
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ray Dalio, le fondateur du plus grand hedge fund, Bridgewater, est pessimiste sur l'évolution des marchés. Soutenus pendant 10 ans de crédit bon marché, ils vont devoir gérer la poursuite de la remontée des taux d'intérêt.
Ray Dalio, le fondateur du plus grand hedge fund Bridgewater Associates, qui gère 160 milliards de dollars, distille régulièrement, comme George Soros, son analyse de la « machine économique » et de ses interactions avec les marchés. Il est pessimiste sur l'évolution des actifs financiers mondiaux et américains.
L'affrontement entre les Etats-Unis et la Chine « joue un rôle significatif sur les marchés et va rester présent dans les prochaines années ». « Les conflits sont souvent d'abord économiques avant de devenir géopolitiques. Les guerres se produisent quand un pays aspire à la domination. Ces 500 dernières années, une puissance émergente a contesté la puissance établie à 16 reprises et dans 12 cas cela a débouché sur une guerre. La Chine conteste la suprématie américaine comme l'avaient fait l'Allemagne et le Japon à l'égard d'un empire britannique affaibli après la première guerre mondiale ».
Crépuscule obligataire
Les marchés sont entrés dans une période où les moindres erreurs de politique monétaires (un durcissement trop fort et trop rapide de la Réserve fédérale) peuvent voir des conséquences disproportionnées et asymétriques. Les erreurs coûtent beaucoup plus cher que les gains des bonnes décisions. « Les rendements des actifs et les économies sont sensibles aux resserrements monétaires et les banques centrales n'ont plus beaucoup de pouvoir de favoriser le crédit ». « Les resserrements monétaires ne fonctionnent jamais parfaitement », aussi il en découle immanquablement des contractions de l'activité.
Dans cette fin de cycle d'endettement, ce sont les secteurs qui ont eu le plus recours à la dette qui souffrent le plus. Ce fut le segment des obligations hypothécaires avant la crise de 2007. Cette fois c'est la dette des entreprises et tous les actifs (Nasdaq...) qui se comportent bien quand la croissance est forte, qui vont être affectés. « La fin du cycle court d'endettement, qui dure généralement 5 à 10 ans, coïncide avec la fin du cycle long de la dette, qui dure 50 à 75 ans », estime Ray Dalio. « Comme en 1929-1933, nous avons après la crise de 2007, augmenté la dette pour soutenir les marchés et l'activité économique ».
Les banques centrales se retrouvent aujourd'hui dans une situation comparable à 1937. Elles n'ont plus de « munitions » et font face à des risques de baisse de la croissance accentués par les tensions géopolitiques. Dans une interview à « Bloomberg » en septembre, il estimait que le dollar pourrait chuter de 30 % dans les deux prochaines années. De quoi miner le statut de la première monnaie de réserve mondiale auprès des investisseurs étrangers.