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Gilets jaunes : des "street medic" nous racontent les blessures qu’ils soignent
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ils sont là pour que les gens repartent chez eux "entiers". Ce samedi 19 janvier, à l'occasion d'un dixième rendez-vous hebdomadaire pour les gilets jaunes dans les rues parisiennes, Le HuffPost a interrogé deux "street medic" sur les blessures soignées depuis le début du mouvement.
Omniprésents dans les manifestations, ces secouristes, parfois improvisés mais souvent chevronnés et dotés d'un attirail impressionnant, sont les premiers à porter secours aux blessés au coeur des affrontements entre gilets jaunes et forces de l'ordre.
Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d'article, ces "street medic" sont souvent confrontés à des complications mineures, comme des nausées liées aux gaz lacrymogènes, mais aussi de plus en plus à des blessures graves causées par une arme particulière. "La semaine dernière, on a eu 41 blessés, dont une bonne dizaine par 'flashball'. Des gens partis à l'hôpital avec des fractures de la mâchoire, des commotions cérébrales", nous explique Virginie, une secrétaire qui se reconvertit en "street medic" les week-ends avec des camarades gilets jaunes.
Selon un décompte réalisé par Libération, le lanceur de balle de défense (LBD) (souvent appelé "flashball" par abus de langage), serait responsable d'environ 70 blessures graves depuis le début de la crise. Ces dernières seraient en majorité à la tête, que les forces de l'ordre auraient pourtant interdiction de viser avec cette arme dite "incapacitante".
"Quand on a des blessures à la tête (liées au LBD), ce sont des blessures plus profondes et assez impressionnantes, ça saigne énormément. Et quand ça touche les yeux, le nez, ça demande une évacuation rapide", raconte Damian, un autre street medic qui avoue avoir été particulièrement marqué par "la petite Fiorina", une étudiante tombée à 10 mètres de lui le 8 décembre dernier et qui a finalement perdu son oeil gauche.
Alors que le Défenseur des droits Jacques Toubon a demandé l'interdiction des lanceurs de balles de défense (LBD), le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a exclu de le faire. "Le LBD est seulement un moyen de défense. Il leur permet, dans les cas où ils sont acculés, de se libérer. (...) Si vous supprimez les moyens de défense de nos forces de l'ordre, il leur reste quoi? Le contact physique, et il y aura certainement beaucoup plus de blessés. Ou il reste l'utilisation de leurs armes de poing, qui est la solution ultime", a estimé le locataire de la place Beauvau vendredi 18 janvier.