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Croissance : l’Europe face à un coup de frein brutal
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La Commission européenne a présenté, jeudi, ses prévisions. En trois mois, le ciel s'est nettement assombri.
« Lucidité et vigilance ». Telle est la formule qu'a employée Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques, en présentant jeudi les prévisions de croissance de Bruxelles pour l'Union européenne. Deux mots qui visent à éviter que ne s'installe une trop forte inquiétude, après la brutale décélération annoncée par la Commission européenne : « Nous ne sommes pas du tout dans une phase de stagnation et moins encore de récession », a martelé le Français de la Commission.
Retournement de tendance
C'est tout de même un vrai coup dur qu'a annoncé la Commission. En novembre, celle-ci anticipait, pour 2019, une croissance de 1,9 % pour la zone euro, et de 2 % pour l'Union européenne dans son ensemble. Trois mois plus tard, il faut désormais se contenter de 1,3 % pour la première et de 1,5 % pour la seconde. Et bien que le commissaire insiste sur le fait que tous les pays du bloc restent en expansion, avec des « moteurs bien allumés », notamment la consommation intérieure, le constat demeure : le vent a nettement tourné, ces derniers mois, pour la conjoncture européenne. Un retournement de tendance que les indicateurs de janvier semblent confirmer.
Le principal coupable est identifié : il s'agit du contexte international. Le ralentissement de la croissance du commerce mondial , et l'incertitude générée par le bras de fer entre Washington et Pékin, se font sentir.
La locomotive commerciale de l'Europe qu'est l'Allemagne n'en ressort pas indemne, avec une expansion du PIB attendue désormais à 1,1 % cette année, contre 1,8 % lors des prévisions précédentes. Berlin souffre en outre du ralentissement de sa production automobile, dû aux nouvelles normes antipollution qui désorganisent le secteur de manière temporaire.
Inquiétude italienne
Chose rare : dans un tel scénario, la première économie de la zone euro pourrait croître moins vite que la deuxième. Bruxelles anticipe en effet, pour la France, un ralentissement moins marqué, à 1,3 % au lieu du 1,6 % précédemment anticipé. Les « tensions sociales » ont pesé, mais les mesures budgétaires décidées en fin d'année devraient soutenir la consommation privée, pointe Pierre Moscovici. Lequel se refuse, à ce stade, à tout commentaire concernant l'impact de ces mesures sur les finances publiques françaises.
Le pays qui inquiète le plus Bruxelles demeure l'Italie. La dégringolade est violente. Après être entrée en récession technique en fin d'année 2018, l'Italie devrait voir son PIB progresser laborieusement, de 0,2 % - la prévision était de... 1,2 % en novembre dernier. Et les risques à la baisse demeurent. Autant dire qu'une véritable récession n'est pas à exclure. Là aussi, la question budgétaire est écartée à ce stade. Mais on voit mal comment l'accord obtenu à l'arraché entre Bruxelles et Rome à ce sujet ne pâtirait pas de ce violent ralentissement : il était fondé sur une hypothèse de croissance de 1 %.
Incertitudes
Pour 2020, Bruxelles se veut plus positive. La Commission table sur des conditions de financement qui restent favorables, une bonne tenue de la consommation, grâce notamment à un niveau d'emploi élevé, et elle note... que le nombre de jours ouvrés sera plus élevé l'année prochaine. Mais à l'évidence, les incertitudes restent fortes, qu'elles concernent l'environnement international ou, de façon plus immédiate, le mur de plus en plus inquiétant du Brexit.