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Solidarité avec les profs de Paris 13 remplacés par Google
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://www.laquadrature.net/2019/02/28/solidarite-avec-les-profs-de-paris-13-remplaces-par-google/
Lundi matin, La Quadrature du Net est intervenue aux côtés d’enseignant·es de l’université de Paris 13 pour interrompre une dizaine de minutes la formation de 4 jours donnée par Google à une centaine d’étudiant·es.
Cette formation de Google est un exemple de plus où l’État désinvestit le service public pour le déléguer à des acteurs privés, faisant directement écho à nos principaux dossiers en cours – où l’État délègue la censure du Net aux GAFAM dans le règlement de censure terroriste et où certaines villes confient leur politique sécuritaire à des technologies privées.
Le cas de Paris 13 est criant : alors que l’université manque considérablement de moyens pour fournir des cours à ses étudiant·es, elle accueille à bras ouvert Google, qui vient gratuitement expliquer aux élèves comment devenir complices de sa surveillance économique de masse (récemment reconnue illégale par la CNIL suite à l’une de nos plaintes collectives).
Nous reproduisons ci-dessous et nous nous associons au communiqué des membres du personnel de Paris 13 luttant contre cette privatisation de l’enseignement public.
Action contre la présence de Google à Paris 13
La formation « Ateliers Numériques » donnée par Google à l’Université Paris 13 a été interrompue le lundi 25 février 2019 vers 9h30 par des membres du comité de mobilisation de Paris 13 (enseignant·e·s, chercheur·se·s, étudiant·e·s, membres du personnel) et des militant·e·s de l’association la Quadrature du Net, qui promeut et défend les libertés fondamentales dans l’environnement numérique.
En présence d’une centaine d’étudiant·e·s, de Jean-Pierre Astruc (Président de l’Université) et
Younès Bennani (Vice-Président « transition numérique » de l’Université), ils ont pu prendre la parole et dénoncer :
- l’ingérence d’intérêts privés dans l’enseignement supérieur public, qui corrompt
- l’indépendance des savoirs enseignés à l’Université,
- la faiblesse pédagogique de la formation qui se résume à de la publicité gratuite,
- la politique d’évasion fiscale massive pratiquée par Google qui contribue à la destruction de l’enseignement supérieur français, ce qui fournit en retour l’excuse pour céder à ce type de formations.
Les membres du comité de mobilisation et de la Quadrature du Net ont ensuite quitté la salle sans heurts.
Vous trouverez ici le texte du tract.




