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Gilets jaunes: vers une coordination de l’Est
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L'auto-organisation du mouvement progresse. Un pas important a été franchi le we dernier dans l'Est de la France, avec une première coordination du grand Est... Nous relayons l'appel qui en est sorti et deux articles de presse
Appel de la coordination des Comités et QG des Gilets jaunes de la Région Est, réunis à Strasbourg le 24 février 2019
https://tendanceclaire.org/contenu/autre/Appel_24_02_2019(3).pdf
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200 gilets jaunes d’Alsace, de Lorraine et de Franche-Comté se sont retrouvés ce dimanche 24 février, dans une salle d’Illkirch Graffenstaden pour réfléchir à la suite à donner à leur mouvement. L'idée d'une coordination de l’Est est née. Un appel allant dans ce sens a été voté.

La pemière rencontre des gilets jaunes de l’Est s’est tenue à Illkirch Graffenstaden ce dimanche 24 février, à l’appel du groupe présent chaque samedi matin, place de la République à Strasbourg. Des Alsaciens, des Lorrains et des Franc-Comtois ont fait le déplacement.
Le but : réfléchir ensemble, mener des actions conjointes et attirer de nouveaux participants. Car les gilets jaunes en sont conscients, leur mouvement doit trouver un nouveau souffle et davantage de cohérence. « Tout ça est peut-être un peu disséminé. L’objectif est d’arriver à travailler tous ensemble », explique Isabelle, l’une des organisatrices devant l’assemblée.
Dans la salle, les prises de parole et les revendications s’enchaînent. C’est une sorte de grande concertation mais version gilets jaunes. Plusieurs idées fusent : faut-il arrêter les manifester hebdomadaires et ne plus se retrouver qu’une fois par mois, tous ensemble dans une même ville d’Alsace voire du Grand Est ? Le RIC, évidemment, revient entre autres au débat, comme la suppression de la CSG pour tous et l’indexation des salaires sur les prix.
Tous semblent unanimes : pour que le mouvement survive, les gilets jaunes doivent oublier les querelles de groupes. L'idée d'une coordination de l’Est est née. En fin de journée, un texte a été voté : il appelle les gilets jaunes de l'Est de la France à se coordonner pour des actions communes et notamment une manifestation régionale à Colmar samedi prochain, le 2 mars.
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https://www.dna.fr/sports/2019/02/24/les-gilets-jaunes-de-l-est-en-assemblee-generale-a-illkirch
L'assemblée des gilets jaunes de l'est de la France a débuté ce matin à Illkirch. Plus de 230 représentants - 250 au plus fort de la journée - venus d'une cinquantaine de communes se sont réunis pour débattre de la suite du mouvement et de sa coordination durant toute la journée. Peu avant 17h, ils ont annoncé la création d'une coordination de l'Est.
"Une coordination régionale"
"Le principal intérêt de se rassembler est de mettre en place une coordination régionale, de savoir comment s’organiser pour communiquer les uns avec les autres", a indiqué un participant. "Il faut mettre en commun le maximum de revendications pour les faire remonter, car on ne sait plus ce que l’on revendique", a estimé un autre à l’ouverture des débats.
Europe et mondialisation
Parmi les sujets de fond évoqués, pêle-mêle, par des participants, l'Union Européenne (" L’Europe était bien à ses débuts, chaque pays doit rester souverain"), les effets de la globalisation ("Le discours fataliste sur une mondialisation incontournable, les discours de résignation sont de moins en présents , ça me motive"), le coût des transports («à Sélestat, on fait signer des pétitions pour des transports gratuits et élargis») ...
"Macron et sa clique de patrons"
D'autres thèmes divisent, comme l’immigration perçue par certains comme un problème qu’il faut inscrire dans les revendications des gilets jaunes. Pour d’autres c’est un sujet piège : « Si on reprend ce thème, cela va être utilisé par le gouvernement pour que l’on se fasse taper dessus ». Pour d’autres encore, c’est un faux problème : « Les immigrés sont eux aussi dans la merde. Il faut taper sur ceux qui nous mènent à la baguette, Macron et sa clique de patrons ».
"Nous n'avons pas à nous justifier"
La question de l'image des gilets jaunes, après des incidents qui ont beaucoup fait parler, a également été bordée. « Nous ne sommes pas racistes, ni antisémites, nous n’avons pas à nous justifier », a tranché l'un d'entre eux. A la mi-journée, des participants continuaient à arriver.






