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Acte 19 à Tarbes. Le préfet instaure un couvre-feu à partir de 18h
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Alors que des interdictions de manifester ont été mises en place sur certaines places symboliques à Paris, Bordeaux et Toulouse, à Tarbes c'est un couvre-feu qui a été instauré par le préfet pour cet acte 19. A partir de 18h, toute manifestation sera interdite et punie d'une amende de 135euros.
Crédits photo : Florian Albessard
Dans la continuité de l’escalade ultra-répressive adoptée par le gouvernement suite à l’acte 18, qui a marqué un point de non-retour pour l’exécutif qui est loin d’en avoir fini avec les Gilets jaunes, des attaques antidémocratiques contre le droit de manifester ont à nouveau été entreprises. Cette fois-ci par le préfet des Hautes-Pyrénées, Brice Blondel qui a instauré un couvre-feu à Tarbes pour l’acte 19.
Ce dernier a en effet mis en place un arrêté d’interdiction de manifester du samedi 23 mars à 18h jusqu’au dimanche 24 à 6h. Une réelle attaque contre le droit à manifester ainsi qu’une remise en cause de ce droit démocratique élémentaire. Avec un retour à l’ordre imposé à partir de 18h. Toute volonté de manifester après 18h sera en effet punie d’une amende de 135 euros. La volonté étant d’éviter à tout prix tout nouveau débordement – la préfecture a effectivement déclaré mettre en place ce couvre-feu « à cause des débordements et dégradations inadmissibles constatées lors des dernières manifestations nocturnes » - tentant à travers cette mesure d’instaurer, par la force et la répression, un « retour à la normale ».
Celui-ci s’inscrit dans la continuité de l’escalade répressive mise en place par le gouvernement toute cette semaine, qui s’est exprimée notamment à travers des interdictions de manifester, des arrestations préventives comme lors des premiers actes, ainsi que le déploiement des militaires de l’opération sentinelle pour l’acte 19.
De plus, le renvoi du préfet de Paris, Michel Delpuech, utilisé comme fusible dans la séquence et la crise actuelle, met la pression aux autres préfets pour que le maintien de l’ordre au sein de leur département soit assuré et le retour à l’ordre que le gouvernement peine à rétablir, effectué. Tout en leur donnant carte blanche pour approfondir les mesures répressives.
Ainsi, outre le couvre-feu, à Tarbes, ce samedi les « contrôles et le dispositif de sécurité seront renforcés » également. L’arrêté préfectoral étant également accompagné de mesures plus classiques restreignant la vente et le transport d’alcool, de produits chimiques ou inflammables, et d’armes.
Cet acte 19 marque un saut considérable dans l’envolée liberticide du gouvernement. Avec des mesures, comme la mobilisation de l’armée à des fins de maintien de l’ordre, qui n’avait pas été prise depuis plus de 70 ans. Que cela soit à Toulouse, Paris, Bordeaux, maintenant Tarbes, où des interdictions de manifester ont été établies, mais aussi partout ailleurs, il est nécessaire que ce samedi les Gilets jaunes répondent à cette escalade liberticide et autoritaire à travers la rue et massivement pour conserver les droits démocratiques acquis par le passé, qui sont aujourd’hui fortement menacés par un gouvernement profondément en crise.