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    Alban Tariq, l’élu CGT qui gêne Auchan

    CGT

    Lien publiée le 28 mars 2019

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.frontsyndical-classe.org/2019/03/repression-syndicale-alban-tariq-l-elu-cgt-qui-gene-auchan.html

    Ce qu'ils veulent c'est des syndicats mouton type CFDT ou pas de syndicat du tout, version patronale du dialogue social !

    ***************

    SOURCE : 

    Mardi, 26 Mars, 2019
    Marion d'Allard


    « Je n’ai ni volé, ni harcelé, ni insulté »

    « Je n’ai ni volé, ni harcelé, ni insulté », clame Alban Tariq. Pourtant, la direction d’Auchan vient de le licencier. Après des années d’« acharnement », le géant de la grande distribution a eu raison de la résistance de ce délégué syndical national CGT, salarié de l’hypermarché de Paris-Avron.

    L’affaire est à rebondissements. Une première fois mis à pied en 2016 au motif d’une « mauvaise utilisation des outils RH », Alban Tariq, cadre chez Auchan, se voit frapper d’une procédure de licenciement en janvier 2017, invalidée dans la foulée par l’inspection du travail et la Direccte.

    Mais la direction persiste et obtient du ministère l’autorisation de licencier le cégétiste. En parallèle, une deuxième procédure est diligentée à son encontre, évoquant de nouveaux motifs de fautes, une nouvelle fois retoquée par l’inspection du travail. Pourtant, le ministère réaffirme la validité du licenciement.

    Saisi, le tribunal administratif entre dans la danse et casse la décision ministérielle. Qu’importe, « la direction a envoyé une demande de réexamen » au ministère. Les services de Muriel Pénicaud valident une nouvelle fois la sanction et Alban Tariq est définitivement limogé le 15 mars dernier.

    Derrière, c’est la volonté manifeste de se débarrasser d’un syndicaliste cadre, pour « casser la dynamique créée par la CGT en pleine période d’élections professionnelles », que dénonce la CGT. Soutenu par la fédération du commerce, le syndicaliste demande sa réintégration et exige réparation en portant une nouvelle fois son dossier devant le tribunal administratif.