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La déclaration d’amour d’Alain Damasio aux gilets jaunes
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Dans son nouveau livre Les Furtifs, l'écrivain de science-fiction parle beaucoup de luttes sociales, entre espoir et résignation. Les gilets jaunes l'ont surpris.
Cela fait 23 semaines que, tous les week-ends, avec plus ou moins de mobilisation, les gilets jaunes manifestent partout en France. Ce samedi s’annonce agité, avec un acte XXIII appelé “acte ultime”. Ce mouvement a pris par surprise les politiques et les corps intermédiaires par sa spontanéité.
Son ampleur a également surpris les habitués des mouvements sociaux, à l’instar de l’écrivain français de science-fiction Alain Damasio. Le HuffPost a eu l’occasion d’interroger l’auteur à ce sujet à l’occasion de la sortie de son nouveau roman, Les Furtifs. Retrouvez ci-dessus la déclaration d’amour d’Alain Damasio aux gilets jaunes en vidéo, la seconde de notre série sur le sujet.
Pour cet écrivain engagé à gauche, la lutte sociale est partie intégrante de son oeuvre. Son premier livre, La Zone du Dehors (1999), a été écrit comme un manuel, un guide de la révolte. Dans Les Furtifs, l’auteur a mûri sa réflexion et imagine les luttes de demain, dans un monde futuriste proche (les années 2040) dans lequel le contrôle technologique et sociétal atteint son paroxysme, dans un encadrement doux et individualisé.
La réponse apportée par Alain Damasio est avant tout philosophique, grâce aux Furtifs, des êtres invisibles qui peuplent le monde dans le dos des humains, maîtres de la fuite et de l’intraçabilité. C’est une ode à la liberté, à la puissance retrouvée du corps et de l’esprit, à la déchirure de ce qu’il nomme le “technococon”, notre enfermement dans des technologies prônant l’individualisme, la facilité et la surveillance volontaire.
Mais une partie de l’oeuvre apporte également des idées de luttes plus concrètes. On y suit des militants de tout bord cherchant à échapper au système d’encadrement, à récupérer des lieux et à les gérer (les ZAG, zones auto-gérées). On y découvre des méthodes de luttes étonnantes: l’occupation des toits d’immeubles, des îles, des forêts, ou encore l’idée d’une transmission d’informations nomade, incarnée par le concept de “proferrance”.
Si Alain Damasio concède avoir été surpris par le mouvement des gilets jaunes, alors qu’il estimait qu’après l’échec des mobilisations sur la loi Travail, la libéralisation de la France était inexorable, il a vite rattrapé le train en marche. L’auteur explique au HuffPost avoir écrit une nouvelle, “Trois nuances de jaunes”, dans laquelle il propose des pistes de luttes, à la fois douces, pacifistes, mais aussi liées à l’action directe. Une alliance nécessaire, affirme-t-il.




