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En Algérie, manifestations massives pour le dixième vendredi d’affilée
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La mobilisation reste très importante à Alger et dans les principales villes du pays, contre le maintien au pouvoir des principales figures du régime d’Abdelaziz Bouteflika, qui a démissionné le 2 avril.
Manifestation à Alger, vendredi 26 avril. Toufik Doudou / AP
Les rues du centre d’Alger sont à nouveau noires de monde, vendredi 26 avril, pour la dixième semaine consécutive de protestation à travers l’Algérie, contre les figures du « système » restées au pouvoir après la démission, le 2 avril, du président Abdelaziz Bouteflika.
L’importante mobilisation, constatée également dans d’autres villes du pays, semble indiquer que les contestataires restent déterminés à obtenir la satisfaction de leurs revendications prioritaires : le départ des figures du régime Bouteflika et la mise en place d’institutions de transition. « Pas de demi-révolution », titre en « une » l’édition week-end du quotidien El Watan, appelant à continuer à manifester jusqu’au départ du « système » dans son entier.
Le carrefour de la Grande Poste, bâtiment emblématique des manifestations à Alger, est bondé et le cortège s’étire sur plusieurs kilomètres, le long de divers axes du centre de la capitale. Des barrages filtrants dressés par les forces de l’ordre provoquent d’importants embouteillages aux entrées d’Alger, ont indiqué des manifestants.
Outre la manifestation d’Alger, la télévision nationale montre également des images d’importants cortèges à Oran et Constantine, deuxième et troisième villes du pays, et à Sétif (200 km au sud-est d’Alger). La mobilisation est toujours forte à Constantine, tandis qu’elle a faibli à Annaba, quatrième ville du pays.
« Vous avez pillé le pays, voleurs ! », scandent les manifestants, à l’issue d’une semaine marquée par le limogeage de personnalités symboliques du pouvoir, l’annonce de poursuites judiciaires dans des affaires de corruption et l’incarcération de riches hommes d’affaires accusés de malversations dans d’énormes contrats publics. Trois frères, richissimes acteurs du BTP, membres de la famille Kouninef, liée au clan Bouteflika, ont été placés en détention provisoire dans la semaine, notamment pour de présumés faits de « trafic d’influence » et d’irrégularités dans des contrats publics.
Crainte de manipulation de la lutte anticorruption
Au lendemain du limogeage du PDG de Sonatrach, géant public des hydrocarbures impliqué ces dernières années dans des scandales de corruption, la justice a indiqué aussi enquêter sur Chakib Khelil, ex-ministre de l’énergie, proche de M. Bouteflika et un temps poursuivi en Algérie pour corruption avant que les poursuites soient abandonnées. « On ne veut pas qu’ils partent seulement, on veut qu’ils soient jugés aussi », explique Abdelkarim, un commerçant de 32 ans. Mohamed, 25 ans, demande lui que « tout millionnaire ou milliardaire justifie comment il a amassé sa fortune ».
Mais certains manifestants, comme Hmimi, fonctionnaire, craignent « de la manipulation de la part du pouvoir » : « Est-il rationnel d’ouvrir les dossiers de corruption dans le contexte de crise politique que nous vivons ? », demande-t-il. Le placement en détention préventive, également cette semaine, d’Issad Rebrab, première fortune d’Algérie et patron du conglomérat Cevital, premier employeur privé du pays, qui entretenait des relations notoirement tendues avec l’entourage de M. Bouteflika, a semé le doute chez les contestataires sur les objectifs réels de ces enquêtes.
Dans une note publiée vendredi, le centre de réflexion International Crisis Group (ICG) voit surtout dans l’actuelle campagne anticorruption un moyen pour le régime d’essayer de « diviser » le mouvement de contestation, tout en « réglant des comptes internes ». D’autant que le pouvoir ne cède pas sur l’essentiel des revendications : Abdelkader Bensalah, apparatchik ayant accompagné M. Bouteflika au long de ses vingt ans au pouvoir, est toujours chef de l’Etat par intérim, et Noureddine Bedoui, autre fidèle dévoué, toujours premier ministre.