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Du rouge, du jaune et du noir, le cocktail potentiellement explosif du 1er Mai
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Si la CGT, FSU et Solidaires sont divisés sur l’ouverture de leur cortège aux gilets jaunes, l’ultragauche compte sur eux.
Rendez-vous traditionnel syndical, ce 1er Mai 2019 doit être l’occasion d’«amplifier les batailles». C’est en tout cas le souhait le plus vif de la CGT, la FSU et Solidaires, qui lancent, avec l’Unef et l’UNL, un appel national commun à des «mobilisations unitaires». Pour fédérer le plus de troupes possibles, les syndicats brassent large en matière de revendications : une «fiscalité plus juste», le développement des services publics, une «protection sociale de haut niveau». A Paris, où le défilé partira à 14 h 30 de Montparnasse pour rejoindre la place d’Italie, les militants seront rejoints par FO Ile-de-France. Ailleurs, localement, des militants FO, CFDT ou Unsa grossiront les rangs. Surtout, ils pourraient être rejoints par ceux qui occupent depuis cinq mois le terrain de la contestation sociale : les gilets jaunes.
«Acte ultime»
De bon augure pour Solidaires, favorable à un tel rapprochement, mais aussi pour certains cégétistes, dont ceux des fédérations commerce et chimie qui appellent à une «riposte générale». Un pas vers les gilets jaunes que la direction de la CGT n’a pas franchi, renvoyant le sujet à l’échelle locale. «Les revendications pour le pouvoir d’achat, pour les services publics ont leur place dans le 1er Mai. Les gilets jaunes aussi. On peut se retrouver, mais cela doit se faire depuis les territoires», explique Fabrice Angéï, de la direction du syndicat.
Mais l’acte XXV des gilets jaunes, que certains nomment déjà «acte ultime», pourrait offrir un autre visage. Une convergence des luttes entre les gilets jaunes et l’ultragauche va-t-elle se produire ? Alors que les appels à manifester évoquent déjà une journée «historique», des groupes dont Black Bloc France appellent à «un 1er Mai en jaune et noir». Les commentaires sur la page attestent sinon de la convergence, du moins de la sympathie de certains gilets jaunes pour les autonomes, anars ou libertaires vêtus de noirs : «Merci les BB je vous découvre et j’ai un profond respect de votre philosophie», signé «une GJ», ou encore «Je suis pas un Black Bloc je suis un Yellow Bloc, on sera avec vous». Des «GJ» pourraient même rejoindre le cortège de tête, cette pratique apparue depuis la mobilisation contre la loi travail, consistant à se positionner à l’avant-même du défilé syndical. Des collectifs appellent en effet à une «tête de cortège jaune et noire».
Mobilier
Pour Guillaume (le prénom a été changé), militant antifasciste et membre des Black Blocs, ce rapprochement entre «GJ» et «BB» n’a rien de surprenant : «Nous luttons pour les mêmes choses : la justice sociale, fiscale et environnementale, et pour la chute d’Emmanuel Macron. L’anticapitalisme du Black Bloc fait écho à la critique du "système" par les gilets jaunes.» Au fil de leur mobilisation, certains en seraient aussi venus «à s’inspirer des modes d’action et d’apparitions dans l’espace public qui sont l’apanage des Black Blocs, notamment pour se prémunir de déviances policières et d’une répression dont ils ont pu être eux-mêmes les victimes», estime Hugo Melchior, doctorant en histoire à Rennes-II.
Le 1er Mai 2019 ressemblera-t-il au 1er Mai 2018, marqué par des violences et des dégradations ? C’est la crainte des autorités. D’autant que, cette année, des militants black blocs sont attendus en provenance de plusieurs pays européens. Dans une note de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) que Libération a pu consulter, il est précisé qu’en matière de contrôles préventifs, «une attention toute particulière sera accordée […] aux trains en provenance de l’étranger». Comme l’an dernier, la préfecture de police de Paris a pris un arrêté obligeant les commerces et restaurants installés sur le parcours du défilé intersyndical «à fermer le temps de la manifestation», à se protéger «contre les dégradations et les pillages» et à ranger tout mobilier «pouvant servir de projectile ou d’arme par destination». Lundi soir, les autorités se réunissaient à Beauvau autour de la question du dispositif de sécurité.