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    Un sondage place le Brexit Party largement en tête au Royaume-Uni

    Brexit Royaume-Uni

    Lien publiée le 12 mai 2019

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.rfi.fr/europe/20190512-sondages-parti-brexit-farage-devant-labour-tories

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    Nigel Farage lors d'un meeting de campagne de sa nouvelle formation, le Brexit Party, à Houghton-le-Spring, le 11 mai.REUTERS/Scott Heppell

    À deux semaines des élections européennes, le Brexit Party de l’europhobe Nigel Farage est largement en tête des intentions de vote chez les Britanniques. Selon un sondage publié ce dimanche 12 mai, il obtient 34 % de soutien.

    Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix

    Réalisé pour The Observer, la version dominicale du Guardian, ce sondage confirme le tout nouveau parti de Nigel Farage en tête, mais désormais à 34 %, loin devant le Parti travailliste avec 21 %. Les libéraux-démocrates pro-européens sont eux crédités de 12 %, dépassant même les conservateurs de la Première ministre Theresa May, qui ne recueillent que 11 %.

    Une quatrième position humiliante et des chiffres qui révèlent que la formation de Nigel Farage dépasse les deux principaux partis Tory et Labour réunis. Lancé au mois d’avril, le Parti du Brexit se veut le sauveur du résultat du référendum de 2016, capable de mener à bien le divorce et la sortie de l’UE.

    Nigel Farage surfe sur la colère des déçus du Brexit avec beaucoup de succès grâce à une mobilisation précoce et une campagne extrêmement active. Par contraste, le Labour vient tout juste de lancer sa campagne européenne avec un message confus sur le Brexit. Les conservateurs, eux, n’ont même pas l’intention d’annoncer leur entrée dans la course et restent embourbés dans des négociations pour l’instant stériles avec les travaillistes sur un accord de divorce.

    Le parti de Theresa May s’attend au pire le 23 mai après des résultats déjà calamiteux aux élections locales il y a quelques jours. Et le naufrage annoncé du parti dans les urnes aux européennes fait déjà l’objet d’intenses tractations parmi les instances conservatrices pour précipiter le départ de leur dirigeante avant l’été.