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Acte 28: la mobilisation des gilets jaunes continue
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ils étaient 12 500 à manifester dans toute la France samedi, à la veille des élections européennes, selon le ministère de l’intérieur.
Après plus de six mois de mobilisation, la baisse de la participation semble difficile à enrayer. Selon le ministère de l’intérieur, 12 500 « gilets jaunes » ont manifesté dans plusieurs villes de France, dont 2 100 à Paris pour l’acte 28, samedi 25 mai, à la veille des élections européennes.
Il s’agit ainsi de la plus faible mobilisation depuis le début du mouvement, record qui avait déjà été battu le précédent samedi, où 15 500 personnes avaient manifesté à travers le pays pour l’acte 27. Mais le comptage des autorités est contesté par les « gilets jaunes », qui ont dénombré de leur côté 35 100 manifestants pour l’acte 28.
Dans la capitale, seule une manifestation a été officiellement déclarée avec un départ de cortège en fin de matinée du Père-Lachaise pour aller en direction du Sacré-Cœur. Selon une journaliste de l’Agence France-Presse (AFP), une grosse centaine de personnes, sans leurs gilets jaunes, ont défilé pour leur part à la mi-journée dans l’ouest de la capitale, tentant d’approcher de la place de l’Etoile et des Champs-Elysées (secteur interdit de rassemblement par arrêté préfectoral pour le 10e samedi consécutif) en faisant face à plusieurs reprises aux forces de l’ordre.
Celles-ci ont fait plusieurs fois usage de grenades lacrymogènes pour repousser les manifestants, qui répondaient à l’appel lancé sur les réseaux sociaux par plusieurs figures des « gilets jaunes », dont Eric Drouet, pour défiler à Paris sans signe distinctif, un fait inédit depuis le début du mouvement le 17 novembre. Vers 18 heures, quelques centaines de manifestants parisiens s’étaient rejoints sur la place de la République, quadrillée par les forces de l’ordre.
Dix-huit interpellations à Amiens
Entre 800 « gilets jaunes », selon la préfecture de la Somme, et 2 000 selon les organisateurs, ont également manifesté à Amiens, déterminés à « aller chercher Macron chez lui », en « prenant » sa ville natale lors de l’acte 28. « Puisqu’on nous empêche de prendre le palais de Macron, nous prendrons donc sa ville : Amiens », expliquaient depuis plusieurs jours les « gilets jaunes » dans un « appel national », largement diffusé sur les réseaux sociaux.
Dès 9 heures, quelques centaines de manifestants venus de Normandie, de Bretagne, des Hauts-de-France ou de la région parisienne, se sont rassemblés au parc de la Hotoie où était installé un « village festif », constitué notamment de stands associatifs et syndicaux, a constaté un correspondant de l’AFP.
Plusieurs personnalités, comme le député de la Somme François Ruffin, le comédien et ancien délégué CGT de Continental Xavier Mathieu, ou l’ex-Goodyear (CGT) Mickaël Wamen, étaient présents. Vers 14 h 45, quelques personnes ont jeté des projectiles sur une agence bancaire et sur l’hôtel Carlton dans le secteur de la gare. Les forces de l’ordre les ont dispersées à l’aide de gaz lacrymogènes. La préfecture de la Somme comptabilisait 18 interpellations au total, à la suite de contrôles préventifs. Parmi ces personnes, deux ont été placées en garde à vue pour détention de matériel offensif.
Des rassemblements à Toulouse, Montpellier et Lyon
A Toulouse, près de 2 000 manifestants se sont rassemblés dans le calme samedi après-midi pour un acte 28 « plus chaud que le climat ». A 16 h 30, aucune interpellation n’avait été menée dans la ville. L’ambiance était similaire à Montpellier avec l’organisation d’un événement intitulé « La Révolution du peuple ! », auquel ont participé quelque 950 personnes.
A Strasbourg, théâtre d’une « convergence des luttes » entre mouvement de contestation sociale et marche pour le climat, plusieurs dizaines de « gilets jaunes » étaient présents dans le cortège pour l’environnement, composé selon la police d’environ 850 personnes. « Bloquons Blanquer, Castagnons Castaner, Matons Macron », pouvait-on lire sur une banderole en tête de cortège.
A Lyon, la manifestation a démarré aux alentours de 15 heures selon Le Progrès, qui a fait état de plusieurs face-à-face entre quelques dizaines de manifestants et les forces de l’ordre dans le centre-ville, au lendemain de l’explosion d’un colis piégé ayant fait 13 blessés dans la rue Victor-Hugo.