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Un millier de "Gilets jaunes" ont manifesté en Seine-Saint-Denis
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://www.la-croix.com/amp/1201027695
Environ un millier de personnes ont défilé en Seine-Saint-Denis samedi 8 juin pour une marche intitulée « Les gilets jaunes en banlieue, Acte I », qui s’est terminée à Bobigny par quelques échauffourées avec les forces de l’ordre.À Montpellier, les affrontements ont été plus violents.
Les affrontements à Montpellier, samedi 8 juin, lors de la manifestation des gilets jaunes. / Pascal Guyot/AFP
Les manifestants s’étaient donné rendez-vous au Stade de France à Saint-Denis pour converger ensuite vers la préfecture de Bobigny en passant par plusieurs cités de banlieue parisienne, comme les 4 000 à La Courneuve. Selon l’AFP, ils étaient un millier accompagnés de quelques membres du collectif « Antifa Paris banlieue » ont défilé, reprenant des slogans anticapitalistes.
Certains manifestants ont ouvert la marche avec une banderole « ni oubli ni pardon 2005-2019 » en référence à la date de la mort de Zyed et Bouna, décédés dans un transformateur électrique à Clichy-sous-Bois en 2005 alors qu’ils fuyaient la police. Leur mort avait déclenché une vague de révolte dans les banlieues.
Priscilla Ludowski, l’une des figures des « gilets jaunes » était présente en soutien. « Le mouvement concerne tout le monde et personne ne doit se sentir exclu », assure-t-elle. « Pourquoi pas profiter de ce mouvement social qui dure depuis sept mois pour parler des problèmes des banlieues ? interroge-t-elle. La question des violences policières concerne aussi beaucoup les banlieues. »
Dossier : Gilets jaunes, le gouvernement face à la fronde
La manifestation s’est déroulée dans le calme jusqu’à Drancy, quand une compagnie de CRS qui bloquait la route a été prise à partie par des manifestants. Les forces de l’ordre ont répondu par du gaz lacrymogène aux jets de pierres et de bouteilles. À l’approche de la préfecture de Seine-Saint-Denis, de nouvelles échauffourées ont éclaté.
Un centre des finances publiques a également été visé par une poignée de manifestants qui ont brisé la vitrine à coups de pierres. Quelques manifestants ont pu se réunir sur le parvis de la préfecture de Bobigny vers 17 heures, dans le calme.
Tension et affrontements à Montpellier
Quelques milliers de gilets jaunes ont également manifesté samedi 8 juin à Montpellier, selon la préfecture, dans une atmosphère très tendue entre manifestants et forces de l’ordre, selon l’AFP. Les manifestants répondaient à un appel national à défiler à Montpellier, pour l’acte 30 du mouvement.
Dès midi, plus de 2000 personnes selon la préfecture, plus de 5 000 selon des gilets jaunes, sont rassemblées place de la Comédie. Rapidement, la situation s’est tendue, et les forces de l’ordre, en nombre, ont fait usage de gaz lacrymogènes en pleine rue commerçante, pour empêcher les manifestants de gagner la préfecture. Plusieurs dizaines d’entre eux portaient des capuches noires et des masques.
Selon la préfecture, deux interpellations ont été effectuées, une pour violence, la seconde pour outrage. Les Street Medics parlent d’au moins deux blessés parmi les manifestants pris en charge près de la préfecture.
Malgré l’appel de la préfecture à fermer les commerces, la plupart des magasins et des restaurants étaient ouverts au début des incidents. Des vigiles qui montaient la garde devant les commerces se faisaient traiter de « collabos ». Vers 13 heures, les CRS à l’aide de gaz lacrymogènes ont fait évacuer la place de la Comédie où avaient reflué les manifestants.
Depuis le début du mouvement, Montpellier est une « place forte » des « gilets jaunes », où les manifestations dégénèrent souvent, mais habituellement en fin d’après-midi et dans la soirée.
La Croix (avec AFP)