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Il était une fois Alger la révolutionnaire
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Alger, Eldorado des mouvements d'opposition, de la guerre d'Algérie aux Black Panthers. Elaine Mokhtefi nous parle de cette ville devenue mythique dans "Alger, capitale de la révolution" (La fabrique, 2019).
Un groupe de jeunes Musulmans brandissant leur drapeau dans la kasbah après les accords de cessez-le-feu (1962)• Crédits :Keystone - Getty
Rendez-vous avec la journaliste américaine Elaine Mokhtefi, devenue à la faveur des événements une "Pasionaria" de la cause algérienne, arrivée à Alger dans un moment d'effervescence qu’elle ne pouvait soupçonner et prise dans le tourbillon de l’histoire.
Elle les a connus ou côtoyés : Frantz Fanon, psychiatre et essayiste célèbre, auteur notamment de Peau noire, masques blancs (1952), Elridge Cleaver, membre des Black Panthers, Abdelaziz Bouteflika, dont elle a été l'interprète... Originaire des Etats-Unis, amoureuse de la France puis de l'Algérie, Elaine Mokhtefi nous raconte ses années passées aux côtés de ceux qui ont contribué à l'Histoire des luttes des années 1960 dans Alger, capitale de la révolution. De Fanon aux Black Panthers (La fabrique, 2019).
Après un passage de plusieurs années à Paris, où elle a le temps d'apprendre le français et de se faire à la vie parisienne, mais où elle découvre aussi le racisme et les prémisses de la guerre d'Algérie, Elaine Mokhtefi embarque pour New York, où elle travaille au bureau algérien, lieu emblématique de mouvements de résistance tels que le Front de Libération Nationale et où elle fait la connaissance de ceux qui, encore étudiants pour certains, formeront l'élite de l'Algérie indépendante. Au lendemain des Accords d'Evian(1962), elle s'installe à Alger en tant que journaliste et décide que son avenir se jouera désormais dans ce pays nouvellement indépendant.
Son poste à l'agence de presse et sa maîtrise de la langue française, en plus des contacts et amitiés qu'elle noue dans les hautes instances étatiques, font d'elle une personne clé, toujours dans l'ombre mais débrouillarde, et qui, après avoir veillé Frantz Fanon dans sa chambre d'hôpital lorsqu'il se mourrait d'une leucémie aux Etats-Unis, vole au secours du Black Panther Elridge Cleaver lorsqu'il arrive en Algérie.
Alger est alors un carrefour des mouvements de libération des années 1960, et Elaine se retrouve aux premières loges, à ses dépends parfois. Ainsi expulsée de la France puis de l'Algérie par un enchaînement de circonstances, elle finit par se détacher de la politique pour se consacrer à son mari, Mokhtar, dont elle porte le nom et qui lutte pour la reconnaissance de l'histoire algérienne auprès des jeunes générations.
Aujourd'hui, de nouveau autorisée à vivre en France et à se rendre en Algérie, devenue peintre et auteure de nombreux livres, elle a décidé de raconter cette histoire, mêlant les faits historiques à ses propres expériences.
BIBLIOGRAPHIE
Alger, capitale de la révolution Elaine MokhtefiLa Fabrique, 2019