Agenda militant

    [RSS] Compte
	Blue Sky Compte
	Mastodon Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

    Ailleurs sur le Web [RSS]

    Lire plus...

    Coquerel : "Si on avait un mot en -isme à défendre, ça devrait être l’écosocialisme"

    France-Insoumise

    Lien publiée le 22 juin 2019

    Blue Sky Facebook

    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.regards.fr/la-midinale/article/eric-coquerel-si-on-avait-un-mot-en-isme-a-defendre-ca-devrait-etre-l

    Hier, plusieurs parlementaires ont déposé une proposition de loi pour une « légalisation contrôlée du cannabis » parmi lesquels le député Eric Coquerel (LFI). A la veille de la convention nationale de la France insoumise, il est l’invité de #LaMidinale.

    VERBATIM

     Sur la légalisation contrôlée du cannabis 
    « On propose que l’Etat contrôle le cannabis et en assure le monopole. »
    « C’est une question de sécurité, de santé publique et sociale. »
    « À partir du moment où on n’arrive pas à empêcher le trafic, il vaut mieux faire en sorte de tarir la source de ce trafic. »
    « Dans des circonscriptions comme la mienne, à Saint-Ouen, le trafic de cannabis pourrit la vie de centaines de gens, d’immeubles entiers qui ne sont dédiés qu’à ça. Et les habitants ne peuvent rien faire. »
    « Dès lors que l’on ne peut pas interdire [le trafic de cannabis], il faut l’organiser. Mais pas l’organiser par le marché parce que la préoccupation du marché, ça va être de vendre plus de cannabis. »
    « Il ne s’agit pas de favoriser plus de consommation de cannabis. »
    « Beaucoup de policiers vous disent qu’il n’y arrivent pas et que [légaliser] est la solution. »
    « Il y a une majorité disponible pour légaliser le cannabis. »
    « Chacun sait aujourd’hui que plus personne n’est pénalisé si vous consommez du cannabis. »

     Sur la co-signature de la proposition de loi avec des députés LREM et PS 
    « Depuis qu’on s’est installé à l’Assemblée, on a toujours dit que, quand on était contre une loi ou un projet, il n’y avait pas de raison de signer avec des députés, quelles que soient leurs couleurs politiques. »
    « C’est une façon de jouer notre rôle de parlementaire. »

     Sur la convention nationale de la France insoumise 
    « On a subi un coup, on ne va pas faire de langue de bois. C’est une chute de tension. »
    « L’espace politique que nous représentons, celui de la transformation, de l’émancipation, du partage des richesses, de la planification écologique, n’est pas occupé. »

     Sur les critiques en interne de la France insoumise 
    « Le résultat des européennes s’explique principalement par le fait que nous sommes dans une course de vitesse avec l’extrême droite pour savoir qu’elle sera l’issue au néolibéralisme et à l’extrême marché. »
    « On est dans un risque civilisationnel de même ampleur que ce qui a été vécu après la Seconde Guerre mondiale. »
    « Ces élections européennes ont sanctionné le fait qu’on est très en retard par rapport à l’extrême droite. On a même reculé. »

     Sur les initiatives en dehors de la France insoumise 
    « Quand on est dans une situation comme ça, on ne jette pas par la fenêtre ce qu’on a réussi à construire. »
    « J’appelle à la raison tous ceux qui, aujourd’hui, ne sont pas satisfaits du fonctionnement interne ou de la ligne politique. »
    « Imaginer aujourd’hui qu’on est à la veille de pouvoir avoir des cercles constituants pour mettre en mouvement les gens, ne correspond pas au rapport de forces que nous connaissons. »

     Sur le projet de la France insoumise et sa stratégie 
    « On devrait plus porter l’alternative : si on avait un mot en -isme à défendre aujourd’hui, je pense qu’on devrait défendre l’écosocialisme. C’est une contribution que je compte apporter dans nos débats. On peut le faire à partir de la France insoumise. »
    « N’importons pas la conflictualité du “eux” et du “nous” [dans notre famille politique]. »
    « Je lis ce que les gens proposent en terme de stratégie : tout le monde propose un mouvement citoyen. Personne ne défend le cartel des partis (…). Est-ce qu’à partir de là on ne peut pas s’entendre ? »
    « Jean-Luc Mélenchon a justement - et c’est pour ça, qu’à mon sens, il reste la personne ad hoc pour incarner une fonction tribunicienne dans les moins à venir - réussi à incarner les deux : la vague dégagiste, qui pour l’instant va plus vers le Rassemblement national et l’abstention, et un projet en positif qui réponde aux aspirations du peuple de gauche. »

     Sur les municipales 2020 
    « On va s’allier, y compris avec Anne Hidalgo, alors même qu’elle vient de décider de budgets plus austères que ne le demande le gouvernement ? »
    « Je ne crois pas que la réunification de cartels de partis permette de persuader des centaines de milliers de citoyens de s’impliquer dans la politique. »
    « Notre problématique, c’est de créer les conditions pour gouverner ce pays et ça ne passe pas par des recettes anciennes. »

     Sur Jean-Luc Mélenchon 
    « Le discours de Mélenchon à l’Assemblée [à la réponse au discours de politique générale du Premier ministre] n’est pas un discours de quelqu’un qui est en retraite. »
    « Je souhaite que Mélenchon reste au premier plan et au premier rang. »
    « Je pense que Mélenchon reste notre meilleur atout pour créer les conditions qu’on gouverne ce pays. »
    « Je souhaite qu’on préserve Jean-Luc Mélenchon. Et quand je dis qu’on le préserve, c’est aussi un message que je voudrais passer : les attaques que nous avons subies n’ont pas été innocentes et on ne nous a pas beaucoup défendus. »

    Voir toutes les vidéos