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Des élus de gauche appellent à la démission de Castaner après la mort de Steve
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le rapport de l’IGPN, qui n’établit « pas de lien » entre l’intervention des forces de l’ordre et la mort du jeune homme, ne convainc pas tout le monde.
Cinq semaines après sa disparition, le corps de Steve a été retrouvé dans la Loire. Si le rapport de l’IGPN n’établit « pas de lien » entre l’intervention des forces de l’ordre et sa mort, il ne convainc pas tout le monde. Quelques voix commencent ainsi à s’élever, à gauche, pour réclamer la démission du ministre de l’Intérieur.
« Christophe Castaner, lui, doit évidemment partir », a ainsi tweeté la sénatrice EELV de Paris, Esther Benbassa, après la publication des conclusions de l’enquête de l’IGPN.
Porte-parole du NPA, Philippe Poutou a participé mardi en fin d’après-midi à Bordeaux à un hommage à Steve et appelé lui aussi au départ du ministre, qu’il qualifie de « dangereux ».
« Ce soir à Bordeaux, nous sommes plus d’une centaine à rendre hommage à Steve tué par la répression à Nantes. Pour dénoncer les violences policières. Pour le droit à manifester et à faire la fête sans se faire agresser par la police. Exigeons la démission du dangereux Castaner. »
A l’antenne de RMC, Ugo Bernalicis, député de La France insoumise, avait pour sa part critiqué l’IGPN, avant même que son rapport soit rendu public. Sur le plateau des « Grandes Gueules », il avait, dans la foulée, réclamé, comme il le fait depuis plusieurs mois, la démission de Christophe Castaner.
« Le ministre de l’Intérieur n’est pas fragilisé »
En réponse aux critiques, le Premier ministre Edouard Philippe, en déplacement avec Christophe Castaner dans l’Essonne, a assuré mercredi le ministre de l’Intérieur de son soutien.
« Le ministre de l’Intérieur n’est pas fragilisé » et « je peux vous dire que le Premier ministre que je suis apporte évidemment tout son soutien à Christophe Castaner, que j’ai pleinement confiance en lui », a-t-il fait savoir, interrogé par la presse au côté du ministre à l’issue d’une visite à Palaiseau sur le thème de la sécurité.
« Nous sommes mobilisés, à la tâche, pour n’accuser personne et ne dédouaner personne. Ce que nous souhaitons, c’est que la transparence soit faite, que les faits soient établis et que les responsabilités soient tirées. »
« Nous portons cette exigence de transparence et de vérité. C’est d’abord une demande de la famille, elle est légitime, mais c’est une demande des Français et donc le gouvernement est totalement engagé, le ministère de l’Intérieur, sous l’autorité du Premier ministre, pour faire toute la transparence et répondre à toutes les questions », a abondé Christophe Castaner.
Edouard Philippe et Christophe Castaner s’étaient d’abord rendus mercredi matin dans un commissariat des Ulis (Essonne) qui avait été la cible de cocktails Molotov et jets de pierre le 14 juillet.




