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Baisse du chômage au 2e trimestre, mais le nombre d’inactifs augmente
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Selon les chiffres publiés par l'Insee ce mercredi 14 août, le taux de chômage a continué sa baisse en pente douce au deuxième trimestre à 8,5% au second trimestre 2019. Cependant, 63.000 personnes de plus sont entrées dans le "halo du chômage".
Une embellie en trompe-l'œil ? Ce mercredi 14 août, l'Insee a publié les chiffres du chômage en baisse de 0,2 point au deuxième trimestre 2019, pour s'établir à 8,5 % de la population active en France (hors Mayotte). Avec 2,52 millions de chômeurs, il s'agit du plus bas niveau depuis 2009. Il y a cependant un gros bémol à la baisse amorcée au deuxième trimestre 2015 : le nombre de personnes entrant dans ce que l'institut d'étude statistique appelle "le halo autour du chômage", c'est-à-dire les inactifs souhaitant travailler mais non comptabilisés comme chômeurs, est en forte hausse au deuxième trimestre et concerne désormais environ 1,5 million de personnes.
2,4 MILLIONS DE CHÔMEURS EN FRANCE MÉTROPOLITAINE
Sur la seule France métropolitaine, le taux de chômage baisse de 0,2 point et s'établit à 8,2%, ce qui représente 2,4 millions de chômeurs, soit 66.000 chômeurs de moins sur le trimestre. Les statistiques de l'emploi envoient des signaux globalement positifs depuis plusieurs mois, à l'instar des créations d'emplois dans le secteur privé qui ont certes ralenti mais ont encore augmenté au 2e trimestre (+0,3 point). Et ce malgré une croissance qui a marqué le pas (+0,2%) avec un coup de frein inattendu de la consommation des ménages. Autre thermomètre du chômage, qui n'est pas toujours au diapason des statistiques de l'Insee, le nombre de chômeurs en France décomptés par Pôle emploi a continué de baisser entre avril et juin (-0,5%).
"Les réformes du gouvernement portent leurs premiers fruits pour nos concitoyens", s'est félicité la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, dans un communiqué diffusé sur Twitter, citant "les transformations du Code du travail, de l'apprentissage et de la formation professionnelle". Il ne faudrait pas que le gouvernement, qui s'est donné l'objectif d'un taux à 7% d'ici la fin du quinquennat, se réjouisse trop vite : certes, le nombre de chômeurs baisse, mais le nombre de personnes inclus dans la zone grise qui entoure le chômage, ce fameux "halo", a augmenté de 63.000 personnes au second trimestre, après une baisse ponctuelle de 80.000 personnes au premier.
UN HALO DE PLUS EN PLUS LARGE
Qui entre dans ce "halo" ? Des personnes considérées comme inactives parce qu'elles ne répondent pas à la définition stricte du chômage établie par le Bureau international du travail (BIT). Selon cette dernière, un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à trois conditions : "être sans emploi, c'est à dire ne pas avoir travaillé au moins une heure durant une semaine de référence ; être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ; "avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois."
Il suffit donc de ne pas remplir l'une de ces trois conditions pour être exclu du décompte au sens du BIT. C'est cette population "oubliée" que le halo de l'Insee prend en compte. Sur le temps long, le nombre de personnes dans cette situation n'a fait qu'augmenter depuis 2003 : de 1,16 million de personnes au 1er trimestre de cette année, il est passé à 1,3 million au troisième trimestre 2011, pour arriver à 1,46 million au deuxième trimestre 2019 (après un plus haut début 2017 à 1,49 million). Moins de chômeurs, certes, mais toujours plus de précaires.